Alors que le monde fête l’arrivée de la nouvelle année, les 14 marins de leur côté s’apprêtent à vivre un 31 décembre hors du commun. Au menu : passage de l’équateur dans la soirée et entrée dans l’Hémisphère Nord ! En attendant, Spindrift 2 se démène pour dompter au mieux la zone de convergence intertropicale, maintenant tout de même une vitesse entre 15 et 18 nœuds, avec un gain de 200 milles depuis hier soir. Ce début d’année 2016 reste encore incertain quant au sort que l’anticyclone des Açores réserve à l’équipage. Celui-ci conditionnera la fin de parcours. Il ne nous reste plus qu’à souhaiter les meilleurs vœux aux quatorze marins pour la suite !

Jour 40 – 15h30 GMT

• 550.3 milles de retard sur le détenteur
• 23 890.1 milles parcourus depuis le départ
• 560.2 nœuds de moyenne sur 24 heures
• 23.3 milles parcourus en 24 heures

Message de Dona Bertarelli

Nous voici donc, non seulement aux portes de 2016 mais aussi à celles de l’équateur, de l’Hémisphère Nord et de notre Atlantique que nous connaissons bien, signe d’un retour prochain chez nous.

Alors que le monde se prépare à fêter la nouvelle année et faire les bonnes résolutions pour l’année prochaine, pour nous, il n’est pas encore tout à fait l’heure de tirer les conclusions de ce Tour du Monde qui n’en a pas encore fini avec nous.

Jules Verne, talentueux écrivain, avait su garder le suspens jusqu’au bout et garder ses lecteurs en haleine, Phileas Fogg gagnant son pari qu’une fois de retour à terre.

En sera-t-il de même pour nous ?

En attendant, nous essayons de tracer notre route, d’écrire notre histoire, de cette première tentative d’une jeune écurie de course tout juste créée il y a quatre ans, de partenaires qui nous ont crus et soutenus, d’une équipe multidisciplinaire à terre comme en mer, de jeunes comme de moins jeunes, de l’olympisme aux vieux loup de mer, d’une femme parmi 13 hommes, un maxi-trimaran or et noir – une légende aux nombreuses victoires, un prestigieux Trophée et deux bateaux en course pour défier un temps à battre de presque moitié moins que les 80 jours de Phileas Fogg.

Il ne reste plus que quelques jours pour finir d’écrire les dernières pages de cette belle histoire.

I am not afraid of tomorrow, for I have seen yesterday and I love today!
William Allen White

J’aime l’idée de conclure 2015 sans savoir ce que 2016 nous réserve. Quoi qu’il adviendra, merci à vous tous – aux proches comme aux inconnus – de vos encouragements et de votre inconditionnel soutien. L’aventure en a valu la peine.

Bonne année !​