Spindrift 2 progresse toujours dans un Atlantique Sud compliqué avec beaucoup de transitions, du vent de face et une trajectoire difficile. Le compteur témoigne de cette phase météo pénible pour les marins du bord, qui affiche désormais 357 milles de retard sur le temps de référence. La concentration est donc totale à la table à cartes pour la cellule météo composée de Yann Guichard, Erwan Israel et de Jean Yves Bernot (à terre). Ils préparent la sortie du trimaran noir et or de cette zone et tentent de gagner au nord le plus rapidement possible pour se préparer à la bascule qui devrait leur permettre de toucher enfin les alizés demain en fin de journée.
Jour 36 – 16h00 GMT
- 357,09 milles de retard sur le détenteur
- 21 964 milles parcourus depuis le départ
- 12,8 nœuds de moyenne sur 24 heures
- 307,4 milles parcourus en 24 heures
Message du bord
Journée dans la grisaille, au près face à la mer et ponctuée de grains pour Spindrift 2 qui poursuit sa progression le long des côtes brésiliennes. La nuit a de nouveau été très inconfortable, dans une mer courte et hachée sollicitant les hommes et le bateau, et ralentissant leur progression. Depuis, un petit décalage dans l’Est permet de bénéficier d’une mer un peu plus praticable, et de se rapprocher de l’anticyclone pour aller chercher la rotation à droite qui permettra de progresser vers le nord en tribord amure.
A bord, le moral est bon. Ce passage obligé le long de l’Amérique du sud ne restera certes pas parmi les meilleurs souvenirs de ce tour du monde, mais tout l’équipage sait qu’il est important de le négocier le mieux possible, afin de préserver les chances d’aller attraper le record de Loick Peyron et de ses hommes.