Le sudiste Jean-Baptiste Bernaz a fait parler la poudre aujourd’hui, lors de sa Medal Race (finale) pour remporter la médaille d’argent du Test Event de voile Olympique. Malgré un début de régate difficile, le lasériste n’a jamais rien lâché, son mental d’acier et sa forte expérience lui ont ainsi permis de renouer avec la navigation aux avant-postes de la flotte et avec les podiums.

Trois finales courues, trois médailles remportées pour la France !
Après les planches à voile (RS:X) hier, c’était au tour des Laser de prendre part à leur Medal Race ce vendredi. Deux médailles hier : une en or, remportée magistralement par Charline Picon, l’autre en bronze brillamment obtenue par Pierre Le Coq, c’est aujourd’hui au tour de Jean-Baptiste Bernaz de remporter une nouvelle médaille, en argent cette fois-ci !

Jean-Baptiste Bernaz, médaille d’Argent du Test Event 2015 (ITA, FRA, AUS) :

« Je fais un départ moyen sur ma Medal Race, mais après j’exploite mon vent, je fais le ratio de points et je me dis que si je garde le plus gros de la flotte avec moi, je suis certain de finir à la troisième position au général, du coup je les contrôle, cela me met dans la risée d’après et le jeu s’est refermé sur nous. Un coup destin : le premier avec qui j’étais en duel pour la 2e place se fait siffler à la bouée sous le vent, donc cela nous remet à égalité et je me débrouille pour le garder derrière et avec Robert Scheidt (BRA) pas trop loin devant pour ne pas qu’il nous passe. La manche s’est jouée comme cela. Après un Championnat du monde compliqué, cela me remet dans les clous de la hiérarchie mondiale, cela me montre que je suis capable de faire des résultats comme celui-là, et cela me donne une année pour bosser encore un peu, car je ne suis pas en tête ! Après le mondial, je voulais faire une régate simple, c’est ce que j’ai fait. J’ai régaté comme j’aime régater et j’aimerais régater comme cela à chaque fois !

C’était très serré en termes de points avant la Medal Race. Toute la semaine il ne fallait pas craquer, j’ai commencé par une très mauvaise journée, mais grâce à Pascal Rambeau, mon coach, on a réussi à ne rien lâcher. Le plan d’eau est compliqué, nos météorologues s’arrachent les cheveux tous les jours et ce n’est pas pour rien. Une médaille de plus au compteur français, cela fait plaisir. »

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