La nouvelle génération est en marche !
Apprentissage, découverte, esprit d’équipe, après trois semaines de régates au top niveau face aux grands noms de la voile, les jeunes méditerranéens de Made in Midi se sont forgés une expérience unique sur le Tour de France à la Voile. Séduits par le format de l’épreuve, qui n’a pas son pareil pour lancer la nouvelle génération de navigateurs, les jeunes de Made in Midi ont bien l’intention d’ancrer le projet dans le temps et de revenir plus compétitifs sur l’épreuve en 2016. Avant de se concentrer sur sa prochaine Transat Jacques Vabre à bord de l’IMOCA 60’ Bastide-Otio, Kito de Pavant, le chef de file de Made in Midi, dresse le bilan.
La Méditerranée, étape incontournable du Tour de France à la Voile !
Cette première édition du Tour de France à la Voile en trimaran Diam 24 est une réussite ! Un nouveau format dans l’air du temps qui permet d’allier la voile spectacle à de passionnantes régates à tous les niveaux. Pendant trois semaines, Marie Soler, Achille Nebout, Pierre Quiroga, Maxime Garbay, Thibaut Soler et Robin Christol, accompagnés par Kito de Pavant, Gwen Gbick et Bruno Jourdren, ont séduit par leur fraîcheur, leur énergie et leur dynamisme. L’épreuve phare du mois de juillet a été largement suivie médiatiquement et s’est jouée pour moitié en Méditerranée. Une occasion rêvée pour l’attachante équipe de Made in Midi de porter les couleurs de ses partenaires : entreprises et collectivités du Sud de la France. « Le Tour de France à la Voile est parfaitement adapté à la promotion des entreprises de la région et permet de les fédérer autour d’une aventure sportive et humaine. A l’image des équipages de Vannes Agglo-Golfe du Morbihan ou Dunkerque Voile, il est logique et important qu’une équipe défende les couleurs du Sud sur le Tour d’autant que quatre des neuf étapes se font en Méditerranée. Cela nous a d’ailleurs permis de faire découvrir l’évènement in situ à nos partenaires et certains collaborateurs de Bastide Médical, FrenchSouth.digital et TV Sud, ont navigué à bord du Diam 24 pendant les manches d’exhibition. Cela a créé un lien direct avec les jeunes de l’équipe, tous issus du ‘cru’ local », explique Kito de Pavant.
Un tremplin pour les jeunes
Avec Made in Midi, l’ambition de Kito est bel et bien de mettre son expérience au service des jeunes marins méditerranéens. « Ce n’est pas évident de monter un projet pour un épreuve professionnelle comme le Tour de France à la Voile. Il fallait leur mettre le pied à l’étrier. Ils ont tous pris la mesure de l’événement, des engagements et parfois des sacrifices que cela nécessite », précise le marin du Grau-du-Roi. Sportivement, le bilan est un peu en dessous de nos espérances car, individuellement, ils sont tous très bons. » Sur l’épreuve, Made in Midi était l’un des équipages où les navigants tournaient le plus car l’objectif était de donner une chance à chacun d’entre eux. « Ils sont maintenant tous autonomes sur le Diam 24, nous les avons bien accompagné sur la préparation météo des raids côtiers et ils ont compris que pour se mesurer aux meilleurs, il faut de l’entraînement et beaucoup de travail ! » Preuve du potentiel de cette équipe, Made in Midi s’est offert deux belles victoires sur les manches de qualification. Sur les 28 équipages engagés, 14 équipes ont remporté une manche en stade nautique et seulement 11 en ont remporté au moins deux. A l’aise sur les raids, les Sudistes terminent d’ailleurs 14ème au classement général sur les côtiers.
Cap sur la Transat Jacques Vabre pour Made in Midi !
Si Kito de Pavant compte bien sur les jeunes de l’équipe pour faire perdurer le projet Diam 24 en vue d’une deuxième édition, pour l’heure, place au large sur l’IMOCA 60’ Bastide-Otio ! Le monocoque – ex Hugo Boss du britannique Alex Thomson – va bientôt rallier la Méditerranée. Au delà des partenaires titres : Bastide Médical et le Groupe HBF (via sa filiale OTIO), ce sont aussi toutes les entreprises de Made in Midi qui se lancent dans cette nouvelle aventure. Prochaine échéance, la Transat Jacques Vabre le 25 octobre prochain. Ce sera la 8ème participation de Kito à la célèbre transat en double.
ILS ONT DIT :
Pierre Quiroga, 22 ans, licencié à la Société des Régates d’Antibes :
« J’adore et j’adhère ! On va faire un bilan tous ensemble mais si nous repartons l’année prochaine, il faut que nous soyons plus compétitifs avec une préparation plus poussée. »
Achille Nebout, 25 ans, licencié au YC Mauguio Carnon :
« Je me suis régalé. On a fait de beaux raids et on gagne deux manches en stade nautique ! Le format est génial, il faut revenir pour confirmer ! »
Thibaut Soler, 24 ans, licencié au YC Mauguio Carnon:
» C’était une grande et une belle première ! On a répondu à nos objectifs : en faisant tourner neuf personnes sur le Diam. On recherchait avant tout la découverte et à faire quelques coups d’éclats. Avec une équipe de navigants réduite et des entraînements, on peut viser plus haut. »
Maxime Garbay, 25 ans, licencié au YC Mauguio Carnon :
« Je n’oublierai pas cette expérience ! Des bateaux qui vont vite, de la voile spectacle, et du haut niveau, cela me plait ! J’ai beaucoup appris sur les timings de départ et sur la façon de faire avancer un trimaran. »
Marie Soler 19 ans, licenciée au YC Mauguio Carnon :
« J’ai adoré l’échange dans l’équipe et avec les autres équipages. Nous sommes des compétiteurs et nous avons tous envie d’être devant. Cela motive, j’ai envie d’approfondir et de développer le projet. »
Robin Christol, 24 ans, licencié au Yacht Club de la Grande-Motte :
» Vu mon gabarit (1m95 102kg), j’ai peu navigué mais j’ai tout suivi à terre. Entre la logistique et les photos, c’était un sacré job ! C’était chouette de réunir plusieurs générations sur ce projet. »
Gwen Gbick, 49 ans, licencié au YC Mauguio Carnon :
» L’épreuve est très engageante mais cette nouvelle formule est passionnante ! Cela reste un formidable tremplin pour les jeunes issus de la voile légère vers la course au large car le niveau de préparation, des raids côtiers notamment, est très élevé. »
Bruno Jourdren : 54 ans, licencié au YC Carantec :
» Notre objectif était de faire naviguer tour le monde, et cela demande de l’énergie ! On l’a fait et bien fait même, avec une montée en puissance sportivement. En termes de résultats, il y a eu du bon et du moins bon. On ne pouvait pas jouer dans le top ten, c’est clairement un autre exercice ! »