Pascal Bidégorry

« On a pris un râteau. Ca fait chier mais ce n’est pas la fin du monde »

Chris Nicholson, skipper de Team Vestas Wind :

« On s’était dit que ce serait bien de faire un podium. Mais pour être honnête, on pensait qu’une quatrième place était jouable mais deuxième, c’est mieux que tout ce que l’on avait pu espérer. Je suis tellement content pour l’équipe. On a eu pas mal de petits problèmes ce matin mais on a réussi à maintenir une bonne vitesse, on a pu défendre notre place. »

Ian Walker, skipper d’Abu Dhabi Ocean Racing :

« Je ne pourrais jamais remercier assez l’équipe. On n’a jamais cassé. L’équipe à terre a fait un travail fantastique. On a toujours pu mettre nos plans à exécution, rien n’est jamais venu les perturber. Nous avons eu les meilleures personnes dans tous les postes en mer comme à terre. Nous avons quasiment course gagnée mais nous avons encore une étape à faire et on va faire du mieux possible. »

Elodie Jane Mettraux, équipière de Team SCA :

« C’est super d’être là et d’arriver à Lorient en vainqueur. On savait que tout pouvait se passer en quittant Lisbonne. C’est génial d’avoir pris la tête dès la première nuit pour ne jamais la relâcher. Je crois que Libby et Sally ont fait un super boulot pour que nous puissions nous retrouver en tête rapidement. C’est incroyable. C’était quatre jours à fond dans plein de conditions différentes. C‘était super beau. »

Xabi Martinez, skipper de MAPFRE :

« C’était très venté au Cap Finisterre. On avait les filles et Team Vestas devant nous. Il y a 24 heures encore, nous n’étions pas très bien dans l’étape. Finalement, nous sommes contents. Une fois encore, nous avons vu que le Cap Finisterre et le Golfe de Gascogne sont l’une des parties du globe les plus compliquées pour naviguer. Sur la dernière édition, cette étape avait été difficile et cela a encore été le cas cette année. »

Charles Caudrelier, skipper de Dongfeng Race Team :

« Nous avons fait une belle erreur dès le début. Après, nous avons tout fait pour revenir mais nous n’y sommes pas arrivés. Nous étions dans le bon côté avec les filles puis on a choisi de contrôler nos concurrents. On aurait du rester avec les filles qui ont fait une manche remarquable. Cela aurait été plus sympa pour nous de nous battre avec elles plutôt que de passer notre temps à essayer de revenir sur le groupe.
Je suis content pour Abu Dhabi, on s’est bien battu avec Ian. Ce n’est pas facile ce qu’ils ont fait. Ce n’est pas simple d’être favori, d’être en tête et de rester devant. Il avait beaucoup de pression sur ses épaules. On lui en a ajouté un peu. C’était sympa mais ils ont été plus solides que nous et ils ont bien mérité cette première place. Je suis content pour lui. Si on ne gagne pas, pour être honnête, je préfère que ce soit lui plutôt que quelqu’un d’autre car on a bien mené cette course depuis le début tous les deux.
On a été surpris d’apprendre que nous avions le record de vitesse sur 24 heures. Ce n’est pas très bon pour Pascal et moi car ça signifie que l’on va vite mais dans la mauvaise direction (rires)! »

Pascal Bidégorry, navigateur de Dongfeng Race Team :

« Ca s’est joué beaucoup la première nuit. On était bien. A mon avis, nous étions du bon côté. Mais à un moment, cela m’a fait peur d’aller trop à droite. Là-dessus, on a raté deux ou trois manœuvres. On a perdu du temps, nous avons fait un gros départ au lof couchés dans l’eau, qui nous a fait perdre quatre ou cinq milles. Et après, nous n’avons jamais réussi à recoller les morceaux. Par moment tu arrives à faire quelques coups, tu reviens, tu reviens, … Mais nous étions à 13 nœuds quand les autres étaient à 15-17 nœuds.
La régate, c’est bien quand on navigue bien et qu’on est devant. Quand on est derrière, je trouve ça moins amusant. Arriver ici avec cette place, ca fait chier. C’est la première fois sur une étape que j’ai fait le gagne petit à la con. Je m’en veux un peu. Et puis, on a aussi mal navigué. Vestas et les filles ont insisté même dans des endroits où ils étaient à deux nœuds. Tant mieux pour eux !
Les fichiers météo ne correspondaient pas à ce qu’on avait. A un moment donné, j’ai voulu faire des calculs savants, j’aurais du prendre ce qu’il y avait. Je suis content pour les filles. Elles vivent ce que nous vivons depuis plusieurs mois. Je me mets à leur place, ça doit être extraordinaire. C’est chouette pour Sam qui arrive un peu à la maison.
Il va falloir que je me secoue la tronche pour me remettre d’attaque mardi prochain. Il faut que l’on finisse la Volvo proprement car on a bien navigué. Et puis, il ne faut pas oublier qu’on a un démâtage dans notre calcul de points ! Mais on ne va pas chercher d’excuse. On a pris un râteau. Ca fait chier mais ce n’est pas la fin du monde. »

Seb Marsset, équipier de Team Alvimedica :

« Ca a été intense. On est parti dans des conditions un peu légères avec des bateaux très proches. Le vent est rentré au Cap Finsiterre avec de la mer. Il a fallu trouver sa voie au milieu du golfe de Gascogne. Malheureusement, sur la fin de parcours, on n’a pas réussi à performer comme voulu. Mais c’est comme ça. Les bateaux sont très proches, c’est vraiment du gagne petit. On ne peut jamais trop s’éloigner du groupe, on a trop peur de perdre des points. C’est cool d’être là, de rentrer à la maison. Ca va être une super belle escale et j’espère que tout le monde va apprécier.»

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