Après un séjour d’une semaine à Buenos Aires ou l’été argentin est au plus chaud (33 degrés) et au plus froid pour le combat administratif complexe et long. Cette épreuve nous a permit de comprendre que le temps içi n’est pas le même qu’en Europe. Mais içi tout passe avec le sourire… Après la libération du bateau et de la voiture du container, nous voilà en route pour 3000 kms.

Pampa ou dès le km 50, la civilisation est déjà presque inexistante. La remorque certes usagé nous a pimenté le séjour avec quelques arrêts mécanique qui nous ont permis d’admirer le décor.
A l’approche d’Ushuaïa, la transition entre la pampa et la haute montagne, le changement est brutal. L’horizontalité de la pampa a laissé place à la verticalité de la haute montagne, des basses températures et du vent fort.
Enfin nous voilà dans le vif du sujet, notre petit catamaran de 170kg est là intact parmi des voiliers de 30 tonnes en acier, le contraste est frappant. Le bateau ne cesse de vouloir s’envoler avant même qu’il ne s’engage sur sa première navigation.

Une nouvelle tempête annoncée demain nous permettra de peaufiner les réglages, la sécurité, l’étude du parcours et la météorologie qui est très complexe.
Le mythe des 4 saisons en 1 journée est une pure réalité et envisager une navigation de 3 jours avec une prévision météo fiable est impossible en Terre de Feu. Il va nous falloir gérer des vents variables qui peuvent atteindre les 50 nœuds, des températures proche de zéro la nuit avec une humidité maximale et une eau de 6/7 degrés qui semblent faire le bonheur des phoques et des lions de mer.

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