Révisez ses gammes
- gmo
- 4 juin 2015
- Gildas Hémon - Kérys
Antépénultième épreuve de la saison en Atlantique avant le grand saut, le départ du Trophée Marie-Agnès Péron a surtout été l’occasion d’une répétition générale avant la date fatidique du 19 septembre. Une grande part de l’équipe d’organisation de la Mini Transat Îles de Guadeloupe était sur place pour échanger avec les coureurs, faire les dernières présentations et vérifier la validité des procédures qui seront à l’œuvre en septembre.
Plus on remet sur le métier son ouvrage, plus on a de chances d’être au point le jour J, quand le droit à l’erreur n’est plus permis. Fortes de ce principe, les équipes de communication et de logistique de la Mini Transat Îles de Guadeloupe s’étaient données rendez-vous pour le départ de ce Trophée Marie-Agnès Péron. En accord avec les membres du Winches Club de Douarnenez, organisateur de la course, la ligne de départ ressemblait peu ou prou à celle qui sera mise en place en septembre. Face à la digue du port du Rosmeur, elle offre ainsi la meilleure des visibilités possibles pour les spectateurs. Cela a permis de juger de la place de la première bouée de dégagement : suffisamment proche pour ne pas rallonger excessivement le parcours côtier, assez éloignée pour limiter les risques d’embouteillage à la marque.
Ce fut enfin l’occasion de vérifier la bonne coordination des équipes terre et mer pour la transmission des informations, de caler les procédures et modes de fonctionnement pendant la course, de préciser les rôles des uns et des autres. Pour les concurrents comme pour l’organisation, une course se gagne aussi dans la qualité de sa préparation.