Premier jour de course pour les seize voiliers de Tradition en lice des Dames de Saint-Tropez et c’est avec un petit temps mais un beau soleil que les concurrentes ont pris le départ vers 12h devant la Tour du Portalet de Saint-Tropez. La directrice de Course, Michèle Urando, a opté pour un parcours de 14 miles nautiques dans le Golfe de Saint-Tropez. Une bonne mise en jambe pour les femmes qui représentent 80 % de l’ensemble des équipages et qui ont apprécié le petit air leur permettant ainsi une navigation plus simple avec moins de manœuvres rapides et physiques. La flotte a été séparée en deux groupes pour le classement et c’est le voilier 100% féminin EVA, un cotre aurique de 1906 qui prend la tête du classement provisoire dans le groupe des voiliers de moins de seize mètres. Dans la classe des voiliers de plus de seize mètres, c’est NAGAINA, un cotre bermudien de 1950 qui s’impose. Mais rien n’est encore figé car demain, la seconde et ultime course prendra le départ vers 11h et les navigatrices sont prêtes à en découdre.
Ce soir, petite trêve avec la soirée des équipages qui s’annonce une fois de plus animée et festive au Byblos, l’un des plus beaux palaces de Saint-Tropez. Demain, les résultats seront dévoilés lors de la remise des prix sur le Môle Jean Reveille à 17h.

Une des navigatrices …

Pilar Pasanau, Skipper et barreuse du voilier YANIRA (seconde place provisoire dans la classe des plus de 16 mètres)

Navigatrice reconnue en Espagne pour ses participations aux courses au large de Class mini en solitaire

 C’est une régate magnifique, très physique car le bateau est très difficile à manier. Par chance, les conditions étaient clémentes et c’est mieux pour un équipage qui n’est pas expérimenté sur un bateau lourd (22 tonnes et 18 mètres de long). Je suis contente d’avoir fini deuxième dans notre groupe aujourd’hui. C’est une belle performance pour moi et mon équipe qui ne se connait que depuis hier lors de notre sortie d’entraînement. Je connaissais seulement quatre filles sur les 14 équipières au total et nous nous sommes toutes bien entendues. Bien sûr, nous sommes là pour le plaisir mais c’est encore plus plaisant quand on rentre dans la compétition, le challenge.