Non content de truster les records et victoires sur les Ultimes, Loïck Pyron est aussi un fin régatier et un spécialiste des multicoques qui fait partie intégrante du Design Team d’Artemis Racing, le Challenger suédois pour la 35e America’s Cup. Un mois après l’accord tacite passé à la majorité entre les Challengers et le Defender, le Yacht Racing Forum est allé à la rencontre de Loïck Peyron. Résumé de la situation…

La nouvelle jauge a été un changement très brutal même si nous l’attendions avec impatience. Nous avons déjà beaucoup travaillé sur notre AC62. Fort heureusement ce travail ne sera pas à jeter à la poubelle. Sous le leadership de Iain Percy, notre travail est maintenant axé sur les appendices et sur l’aile. Ce n’est qu’une histoire d’échelle.

Cependant il n’y a pas que le côté architectural qui affecte Loïck Peyron. Il y a aussi le côté sportif avec la perte des grosses équipes comme Luna Rossa.

Aujourd’hui, à bord d’un AC48, il ne suffit que d’un barreur, d’un régleur et un groupe de Hamsters (sic) pour pomper à l‘hydraulique. Cela est allé trop loin : trop de muscles et pas assez de cerveaux. À voir ce que cela va donner. Heureusement pour les cheveux gris la Coupe, comme beaucoup d’autres sports, demande de l’expérience.

 

J’aurais préféré des bateaux plus gros où la chorégraphie et d’autres talents sont importants. Heureusement les bateaux voleront et le spectacle sera au rendez-vous, quelle que soit la taille des AC.

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