De vendredi à dimanche, ils seront vingt équipages à s’affronter dans la Baie de Douarnenez pour cette troisième épreuve du circuit Diam 24, le Grand Prix Guyader.

La flotte naviguera une nouvelle fois dans les conditions réelles du Tour de France à la Voile, avec des parcours construits en Stade Nautique et des raids côtiers. A deux mois du départ de l’événement phare de l’année, l’envie de gagner est bien présente mais les esprits restent encore centrés sur les réglages.

La compétition débutera donc vendredi dès 13h. Les concurrents partiront pour un ou deux raids côtiers en fonction des conditions météorologiques. Samedi et dimanche, les vingt équipages engagés disputeront plusieurs parcours techniques devant la Baie de Douarnenez. A l’heure actuelle, les prévisions météo annoncent un week-end corsé, notamment pour les journées de vendredi et samedi où le vent soufflera de 14 à 21 nœuds vendredi et de 20 à 29 nœuds samedi. Des conditions qui devraient être plus clémentes dimanche avec une moyenne de 13 nœuds de vent.

Les mots des marins :

Damien Seguin, Fondation FDJ – Des Pieds et des Mains :

« Le Grand Prix Guyader marque le vrai démarrage de la préparation du Tour de France à la Voile. Nous sommes très contents car nous allons naviguer avec notre propre bateau, ce qui n’était pas le cas avant. L’objectif pour nous est de nous familiariser avec le format de course que l’on aura sur le Tour cet été. Nous embarquons un nouvel équipier, Loïs Bérréhar qui est un spécialiste du multicoque et on a vu que tous les équipages avaient quelqu’un de ce profil. »

Bernard Stamm, Cheminées Poujoulat :

« C’est important pour moi de participer au Grand Prix Guyader, ainsi qu’à toutes les épreuves d’avant-saison en Diam 24, car j’ai du retard à rattraper sur nos adversaires : pendant que je faisais mon tour du monde (Bernard Stamm a remporté la Barcelona World Race fin mars, ndlr), les autres équipages se sont entrainés. Il faut donc que l’on profite de ces confrontations pour combler ce retard et acquérir des automatismes. L’objectif final est le Tour de France à la Voile, il nous reste encore deux mois pour nous caler et être prêt. J’ai souvent navigué à Douarnenez en 40’ et 60’, j’apprécie beaucoup ce plan d’eau ! »

Matthieu Salomon, Vannes Agglo Golfe du Morbihan :

« Sur le Grand Prix Guyader, l’objectif principal va être de peaufiner nos réglages et notre manière de naviguer, et de mettre en œuvre tout ce que nous avons travaillé aux entrainements. Evidemment, nous allons essayer de naviguer aussi bien qu’à la fin du Grand Prix Atlantique à Pornichet (l’équipage avait terminé 4ème du classement général ndlr), nous allons sur l’eau pour nous donner à fond. Sur cette épreuve, Bruno Mourniac va remplacer Kevin Péponnet à la tactique et aux manœuvres des voiles d’avant. C’est une configuration que l’on connaît bien car nous avons déjà navigué tous les trois (avec Quentin Delapierre). Entre Le Grand Prix Guyader, le Grand Prix de l’Ecole Navale et nos régates en J80, le mois de mai va être intense, il va falloir gérer la fatigue, c’est un bon test pour le Tour de France à la Voile cet été. »

Daniel Souben, Sodebo :

« Nous sommes dans le dur depuis que la compétition a commencé, ce n’est pas une bonne période pour nous. Nous avons beaucoup débriefé depuis le Grand Prix Atlantique, nous avons remis les choses à plat. L’objectif de ce Grand Prix Guyader va donc être de savoir si nous arrivons à mettre à profit de façon efficace tout ce que nous avons appris cet hiver lors de nos entrainements. L’échéance finale, c’est le Tour de France à la Voile. Il nous reste du temps d’ici-là. Cette épreuve est une épreuve d’entrainement et de calage, nous nous mettons davantage la pression sur la manière de naviguer que sur le résultat. Il faudra en retirer de bonnes choses. Les conditions météo vont être compliquées à gérer, avec du vent fort et forcissant vendredi et samedi, et du petit temps dimanche. »