Encore une fois la flotte monotype est groupée et chaque minute de relâchement se paie cher. Victime d’un mauvais nuage la première nuit nous nous battons depuis 24 h pour revenir.
Cet après-midi nous sommes de retour dans le groupe de tête et on a enfin pu se reposer, manger et boire correctement !

Dès la première nuit notre déssalinisateur, appareil à produire notre eau douce, à partir de l’eau de mer a lâché.

Avec Kevin on a passé plus de 12 h à tenter de le réparer avant de trouver le problème.

Malheureusement le problème est grave et notre réparation a peu de chances de fonctionner. Nous aurons le résultat dans 12 heures lorsque la colle aura séché. C’est un gros coup dur, le sort qui s’acharne sur nous après ce mât, cet appareil sort de révision et cède ainsi.

Sans eau douce on ne peut pas continuer. S’arrêter pour réparer nous coutera cher en milles, les règles nous obligeant à rester au minimum 12h au port. Si nous voulons nous arrêter, il faudra faire un gros écart de route.
A bord nous avons un appareil de secours. Il faut pomper 30 min à la main pour produire 3 litres d’eau. Une corvée à laquelle chacun s’attèle à la fin de son quart.
C’est une galère mais cela peut nous permettre de finir la course si l’appareil résiste à une utilisation aussi importante pendant 18 jours.

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