Tous fans du TOUR DE BELLE-ILE !
La grande majorité des 500 équipages ou plus qui prendront le départ de la huitième édition du TOUR DE BELLE-ILE le 9 mai est composée d’amateurs qui viennent sur la course pour un moment de plaisir et de convivialité. Et visiblement, une fois que l’on y a pris goût, on en redemande…
La course pour tous
Depuis sa création en 2008, le TOUR DE BELLE-ILE se fait fort de réunir sur une même ligne de départ des marins de tous horizons, du plaisancier du dimanche à l’amateur éclairé habitué des entraînements d’hiver à La Trinité-sur-Mer, en passant par le professionnel de la régate, qu’elle soit entre trois bouées ou hauturière. Et si ce sont les spécialistes du large sur leurs grands bateaux à trois coques (successivement Anne Caseneuve, Francis Joyon, Yves Le Blévec, Sébastien Josse, Yann Guichard et Alain Gautier) qui se taillent la part du lion au palmarès de l’épreuve, sur les pontons de La Trinité-sur-Mer ou des ports environnants, tous sont accueillis de la même façon, qu’ils naviguent en Muscadet à 4-5 nœuds ou sur un maxi-multicoque à 35-40 noeuds. « Pour nous, le petit croiseur de 7 mètres est tout aussi important que le grand trimaran de course, c’est une évidence et même un principe fondamental du Tour de Belle-Ile, expliquent les organisateurs Aurélie et Romain Pilliard. Ce n’est pas une course pour les professionnels, mais une course pour tous, avec les professionnels. »
Pour l’amour de la voile
Et des deux côtés, cette proximité entre professionnels de la course au large et amateurs, « qui fait vraiment partie de l’ADN du Tour de Belle-Ile », ajoutent les organisateurs, est unanimement appréciée. « C’est une course unique qui permet de rassembler des bateaux de toutes les tailles et des équipages très divers, expérimentés ou plus amateurs, c’est assez rare », confirme Julien Bentz, qui a eu la chance de courir le TOUR DE BELLE-ILE sur le 12m JI France en 2013. Même son de cloche chez Dominique Bourdon, qui a participé à plusieurs éditions : « Nous ne jouons pas dans la même cour que des grosses pointures de la voile comme Michel Desjoyeaux, Sébastien Josse ou d’autres, mais comme eux, nous aimons la mer, et ce qui nous relie l’espace d’un week-end, c’est l’amour de la voile. »
Cette communion laisse à tous des images indélébiles et Jean-Marie Mazéo, fidèle parmi les fidèles, puisqu’il n’a manqué que la première édition, garde en mémoire un croisement avec Gitana 11 dans la Teignouse ou « ce bord sous spi avec Pen Duick sous le vent juste à côté de Sauzon, c’était magique. » « C’est très impressionnant et un vrai plaisir pour les yeux de voir tous ces bateaux sur une même ligne, monocoques ou multicoques, anciens ou récents, de course ou de croisière », ajoute Michel Beauchesne, qui revient lui aussi tous les ans.
« Moment fort de l’année »
Car rares sont ceux qui, après avoir goûté au TOUR DE BELLE-ILE, ne remettent pas ça par la suite, tous appréciant la simplicité du parcours, mais également la convivialité d’un événement qui a certes vite grandi, au point d’être devenu en une poignée d’éditions le plus grand rassemblement de voiliers habitables en France, mais a su garder son authenticité. « Nous avons vu la course grandir, avec de plus en plus de participants, mais l’ambiance est toujours aussi bonne, le Tour est resté le même, confirme Dominique Bourdon. C’est une course qui se dispute dans un esprit familial, il n’y a pas forcément un esprit de compétition acharné, nous partageons tous la joie de naviguer sur un parcours magique. » « Moment fort de l’année », « belle fête », « instant de partage », « concept fédérateur », « idée formidable », tels sont les qualificatifs accolés au TOUR DE BELLE-ILE par tous ces amateurs qui se sont lancés un jour à l’assaut des 42 milles du parcours pour se retrouver quelques heures plus tard, un verre à la main et des étoiles plein les yeux, pour se raconter leurs belles histoires de mer lors de la soirée du samedi, autre rendez-vous fort de ce week-end pas comme les autres…