Le compte est bon !
La Mini en Mai, première longue épreuve en solitaire de la saison du circuit Mini, affiche déjà complet ! La deuxième édition de cette épreuve qualificative à la Mini Transat, semble avoir déjà trouvé sa place dans l’agenda des coureurs : à un mois du coup d’envoi de ces 500 milles au départ de La Trinité sur Mer, entre Mer d’Iroise et le Pertuis d’Antioche, pas moins de 54 solitaires sont déjà sur les rangs. La liste d’attente est donc ouverte…
Cette deuxième édition de la Mini en Mai confirme le succès de la première. Avec plus de 50 solitaires engagés, la Mini en Mai se profile déjà comme un passage obligé du circuit Mini. Ces 500 milles de parcours, soit environ 4 jours et 4 nuits de mer, en solitaire, représentent en effet une occasion rêvée d’entrer vraiment dans un rythme de course au large.
À six mois du départ de la Mini Transat, l’exercice est particulièrement intéressant et les coureurs auront à cœur d’exploiter au mieux ce test grandeur nature… et qualificatif.
Yves Le Blévec, directeur de course :
Nous venons d’ouvrir la liste d’attente ! C’est un beau succès et je suis vraiment très content d’accueillir une belle flotte de 50 bateaux à la Trinité-sur-mer. Ce parcours est attractif parce qu’il est qualificatif pour la Mini Transat, mais il présente aussi, et surtout, un bel intérêt sportif. Ce tracé permet de faire du large, notamment entre le Raz de Sein et la bouée BXA (entrée de l’estuaire de la Gironde, ndlr) avec de belles options stratégiques à prendre, tandis que le reste du parcours est plutôt du côtier avec toutes les subtilités techniques et tactiques que cela suppose…
Plaisirs terrestres
Mais les minïstes sont aussi des marins qui savent vivre. Lorsqu’ils adoptent une course, ce n’est pas uniquement pour son intérêt purement sportif : l’accueil et l’ambiance à terre pèsent dans la balance « plaisir de courir ». S’ils viennent ou reviennent à la SNT, c’est donc aussi pour le sourire et la bonne humeur des bénévoles qui s’occupent d’eux dès qu’ils ont un pied à terre !
Images et messages du large…
Pour la toute première fois sur le circuit Mini, et à titre expérimental, deux « bateaux média » auront pour mission d’échanger par VHF avec les skippers, de faire des photos et de courtes vidéos de façon à alimenter les supports communication de la course. Le premier se placera dans le sud du Raz de Sein et l’autre au pont de l’île de Ré.
Damien Cloarec (www.damien-cloarec.fr), tenant du titre en bateaux de série :
C’est une bonne préparation pour la Mini Transat, le parcours est magique avec un bon équilibre entre le large, le côtier, les courants, les pêcheurs, les effets de site… Et puis, tous les favoris sont là ! On va batailler comme l’an dernier avec Tanguy le Turquais (Terreal), Jonas Gerckens (Netwerk), Patrick Girod (Nescens), Arnaud Machado (Du Léman à l’océan.com), Henri Marcelet (Région Nord pas de Calais))… et puis tous les nouveaux qui ont progressé depuis 2014.
Tous se sont entraînés cet hiver, il va falloir tout donner pour garder le titre !… Mais ce sera de toute façon un plaisir de revenir à la Trinité-sur-mer où nous sommes super bien accueillis par l’organisation et les bénévoles ! »
Gilles Avril (Laylane) engagé en prototype, bizuth de la Mini en Mai :
C’est la course incontournable ! J’ai, avant tout, ma qualification à faire. Or, avec ses 500 milles, ce parcours est vraiment idéal pour ça. Et puis, le tracé est compliqué, on va pouvoir vraiment se confronter aux copains, il va falloir gérer son sommeil, car ce sera intense tout le temps avec le trafic maritime, les courants, les effets de côtes… ça va être un super entraînement !
Et puis, je suis très heureux de ramener le 624 dans son ancien port d’attache. C’est le bateau avec lequel Yves (Yves Le Blévec, directeur de course, ndlr) avait remporté la Mini Transat en 2007. C’est un joli clin d’œil !