Pourtant il l’avait surveillée la météo, il pensait vraiment être dans une « belle fenêtre »
comme on le dit dans le jargon des marins. Mais voilà, depuis le 22 mars, date de son départ du Sri Lanka pour terminer ce premier tour du monde en solitaire, sans assistance, c’est « pétole ». C’est à dire qu’il n’y a pas de vent…

Et qui dit pas de vent, lorsqu’on est en voilier, et ce quelque soit la taille du voilier, dit pas de vitesse…
Yvan Bourgnon avait prévu autour de 18 jours pour cette première étape, on sera plus autour de 21 jours.

Il l’aura mérité son repos. Pas que l’effort soit des plus intenses, lui qui est plutôt fan de l’activité en mode « extrême» plutôt qu’en mode « pépère ».

Mais le plus dur aujourd’hui est de lutter contre la chaleur, quasi constante. Même les nuits sont chaudes, et le manque de vent signifie également manque d’air à bord du bateau. Difficile de se rafraîchir…

Parti avec 60 litres d’eau douce (contre les 40 prévus initialement), Yvan Bourgnon ne peut compter que sur son « dessal » pour fabriquer sa propre eau et sur une régulation de sa consommation d’eau et en nourriture (besoin d’eau pour les plats lyophylisés).
Sans compter l’insolation qui le guette…

Mais tout va bien, il a le moral et est heureux de se retrouver sur l’eau !

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