Les survivantes de Team SCA
C’est à 15h52 aujourd’hui que l’équipage féminin est arrivé à Itajai. Ereintées mais heureuses, les filles de Team SCA se disent fières d’être venues à bout d’une étape aussi difficile.
Depuis le départ d’Auckland, Sam Davies et ses équipières ont rencontré bon nombre d’avaries mais sont parvenues à ramener leur bateau à bon port. Comme plusieurs de leurs concurrents, elles ont expérimenté l’empannage chinois en plein cœur du Pacifique. Dans du vent fort et une mer instable, elles ont perdu le contrôle de leur bateau qui s’est couché, le mât à l’horizontale.
Nous avons amené le bateau à quai ! Nous avons fait des erreurs, certaines choses se sont mal passées mais nous les avons réparées et nous sommes là et en un seul morceau donc nous sommes heureuses.
Cette mésaventure leur a coûté cher puisqu’elles ont endommagé une voile cruciale : le « code zéro fractionné ». Privées de cette voile essentielle, elles n’étaient plus en mesure de faire jeu égal avec leurs concurrents et ont accumulé jusqu’à 700 milles de retard. Cette avarie, la plus pénalisante de l’étape 5, n’a pas été la seule.
L’électronique de bord les a également lâchées pendant toute une nuit. Les filles ont ainsi navigué dans le noir total en plein cœur du Pacifique Sud avant d’enrouler le Cap Horn. Mais c’est en remontant le long des côtes brésiliennes, alors que le plus dur semblait passé, qu’elles ont connu leur plus grande frayeur. Elles ont été heurtées à trois reprises par des OFNI et leur safran a été très endommagé. Malgré ces différentes péripéties, elles sont parvenues à venir à bout de l’étape la plus difficile de cette Volvo Ocean Race et se disent fières du travail accompli.
Sam Davies :
Nous avons amené le bateau à quai ! Nous avons fait des erreurs, certaines choses se sont mal passées mais nous les avons réparées et nous sommes là en un seul morceau donc nous sommes heureuses.
Nous avons prouvé au début que nous pouvions naviguer avec les autres mais nous avons cassé une voile et c’était celle qui était indispensables pour cette étape. Nous avons été pénalisées et nous sommes passées derrière. Ça a été très frustrant. Dans certaines conditions, nous ne pouvions rien faire de plus sans cette voile. C’était très frustrant d’être derrière mais nous avions des conditions différentes et beaucoup de challenge.
Liz Wardley :
C’était une bonne étape. Il y a eu beaucoup d’action. Nous sommes allées vite. Nous avons aussi eu beaucoup de casse mais nous avons réussi à arriver jusqu’ici. C’est bien. Nous pouvons être fières d’être ici. Certains des garçons ne sont pas là. Nous aussi avons eu des avaries mais nous avons réussi à en venir à bout et à poursuivre notre route, même si c’était un peu plus lentement. Tout le monde est sain et sauf et le bateau est en bon état. Je pense que nous pouvons être fières de nous.