YCPR 1 – Italie 1
Dans les 4 catégories jeunes les plus représentées, le combat est âpre entre le YCPR et les italiens. Du côté du Yachting Club de la Pointe Rouge, Mathis Ghio prend les devants en BIC minimes, alors que Julian Rocco et Tom Arnoux sont en tête en BIC espoirs.
L’Italie de son côté domine avec Giorgia Speciale et Enrica Schirru en BIC espoirs pendant que trois italiens trustent le podium en RS:X 8.5. La troisième et dernière journée sera décisive…
Les aléas de la météo
Un premier départ est lancé vers 11h dans 20 nœuds et une grosse houle mais la course sera rapidement annulée suite à l’arrivée d’un front orageux accompagné de grêle (oui, vous lisez bien !). Un retour à terre très précipité s’impose et l’attente de meilleurs cieux s’ensuit…
Paul Rozier (YCMC – Pôle France Marseille)
Comment gère-t-on ces longues heures d’attente à terre ?
« Ce n’est pas évident de rester concentré. Surtout qu’aujourd’hui avec la pluie, on est tous confinés à l’intérieur en attendant le retour du vent. On en profite pour discuter avec ceux qu’on n’a pas vus depuis longtemps et pour manger mais on reste attentif parce que si les conditions s’améliorent, il faut repartir sur l’eau et rentrer à nouveau rapidement dans la régate. »
Quand manges-tu d’ailleurs, et quoi ?
« On essaie de manger équilibré, c’est important car notre sport est physique. Aujourd’hui c’est riz, haricots et viande blanche. Et sur l’eau j’emporte des barres de céréales, gel énergétique et de l’eau, pour avoir la pêche ! »
Quelques heures plus tard, Round 2
15h, le comité de course renvoie tout le monde sur l’eau et enchaine les tentatives de départ avec un vent très, très capricieux. Toutes les séries sont lancées sur un petit parcours dans un faible vent de nord qui permettra enfin de valider une seule course.
Corinne Aubert – Présidente du comité de course :
« C’est un miracle d’avoir pu valider une course pour tout le monde avec ce vent versatile. On a passé beaucoup de temps sur l’eau, on s’est battu pour pouvoir valider ces courses. Il y a des jours comme aujourd’hui où les conditions sont rudes aussi bien pour les coureurs que pour l’organisation. »