La 8ème édition de la TRANSQUADRA se termine. La grande transhumance nautique des amateurs éclairés a encore, cette année, tenu toutes ses promesses. La marque TRANSQUADRA s’affirme  dans le calendrier des épreuves de prestige en devenant le label porteur de valeurs sportives et humaines auxquelles l’Organisation reste très attachée.

Cette édition confirme les tendances détectées déjà depuis plusieurs années. A savoir une amélioration croissante des performances des coureurs. Ils restent des amateurs, mais se préparent  comme des professionnels. Les observateurs spécialisés sont unanimement étonnés du niveau de préparation des bateaux de la Transquadra, niveau de préparation qui n’a rien à envier aux courses de professionnels, type Route du Rhum … Le premier tiers de la course ne lâche rien. Les concurrents de cette catégorie sont en mode course permanent. Ils jouent la gagne.
On affale le spi à 40 nœuds de vent.

«Impensable il y a 10 ans!!! », souligne Mico Bolo le Directeur de Course.

«Cette anecdote est significative. Le niveau des concurrents et des bateaux est en constante progression. Mais tous ne font pas la même course. Il y a toujours la catégorie, foc tangonné, GV à ris et pilote, qui dans les années 90 était la majorité. L’esprit change peu à peu. Il y a de plus en plus de régatiers et ils veulent des bateaux sportifs, allégés, d’où la casse. Les bateaux sont en effet très sollicités. La flotte elle aussi monte en gamme. Les chantiers travaillent pour accrocher la TRANSQUADRA à leur palmarès. Cette année le Sun Fast 3600 et le JPK 10.80 étaient programmés pour remporter l’épreuve. Mais on vient de le voir la génération précédente avec les Sun Fast 3200 et les JPK 10.10 n’est pas décidée à abandonner la partie. Une nouvelle génération de bateaux se profile déjà à l’horizon, et c’est très excitant pour l’intérêt de la course.»

Cette édition a été marquée par un étirement des arrivées, jamais vu dans l’épreuve. Les premiers concurrents avaient pratiquement 1000 milles d’avance sur les dernières positions. La compétence des uns, alimentée par le facteur chance, a permis de creuser cet écart dans une météo assez joueuse. Les bulles de dépression que l’on voyait se profiler à Madère se sont énormément gonflées et ont piégé beaucoup de concurrents et non des moindres. Les attardés ont eu la double peine: classement et calmes … La météo redistribue souvent les cartes d’un scénario que l’on croyait écrit d’avance …

Côté organisation générale, il est à noter une mobilisation particulièrement efficace de la Ville du Marin et de son Office du Tourisme, ainsi que celle du Port du Marin, port au succès fou, et «over full» …

Une course s’achève. Vive la prochaine! …

L’Organisation pense déjà à l’édition suivante et compte impliquer beaucoup plus le Réal Club Maritim de Barcelona, pour la Transquadra Méditerranée. Dans le viseur une bonne trentaine de bateaux.

D’ores et déjà la TRANSQUADRA est en mode  »recherche active » pour trouver de nouveaux partenaires capables d’accompagner le développement de la course, et d’améliorer encore le niveau de son image en France, comme à l’étranger.

Le classement de la Transquadra

  • Solo Méditerranée: Eric Bompard sur Boulinou Maxi 10.50
  • solo Atlantique : Pierrick Penven sur Zéphyrin Sun Fast 3200
  • double Méditerannée: Jean­Marie Vidal et Romain Vidal, sprint 108 Jason.
  • double Atlantique: Benoît Champanhac et Eric Morvan JPK 10.10 Merlin

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