Il flotte un air de Sport et de Rock sur la 50e SNIM, organisée par la Société Nautique de Marseille, du 3 au 6 avril prochain. Une édition anniversaire qui va offrir un plateau IRC copieusement garni. Des équipages qui en découdront sur les meilleurs parcours construits et côtiers choisis parmi la trentaine de possibles et sur la grande course qui pourrait mettre tout le monde d’accord. Bertrand de Broc qui en est le parrain, inscrira pour la première fois, son nom sur l’épreuve marseillaise. Le skipper habituellement solitaire naviguera sur un plan d’eau qu’il a déjà “testé“ à plusieurs reprises. En monotypie, la flotte des Grand Surprise, présente depuis déjà deux ans, continue à s’épaissir et viendra compléter un contingent, où l’on retrouvera aussi les IOR qui ont fait la grandeur de la SNIM il y a moins d’un demi-siècle.

Bertrand de Broc, son nom enfin autour de la SNIM

Le navigateur en solitaire Bertrand de Broc a connu Marseille à travers le Tour de France à la Voile et la Route des Ïles. Il a encore séjourné avec son trimaran devant l’hôtel de Ville, il y a une dizaine d’années. La SNIM est une grande première pour lui, même si des souvenirs d’enfance résonnent ici et là, d’anecdotes en histoires entendues “avec des gars comme Troublé“. Comme il n’est jamais trop tard, le marin breton est ravi que la Société Nautique de Marseille ait pensé à lui ! “Très honoré que l’on me sollicite pour être le parrain de la 50e SNIM, avance-t-il humblement. Je serai présent durant toute la manifestation, et je compte bien naviguer, confie celui pour qui la ville de Marseille revêt une valeur symbolique. “En 2012, quelques semaines avant le départ du Vendée Globe, je rentre de Porquerolles et je discute avec des gens qui me racontent que lorsqu’ils ont un rêve, ils vont à Notre Dame de la Garde. Ils me déposent à Marseille, et du coup, ce qui n’était pas prévu, je prends un taxi et je monte à Notre Dame de la Garde, pour allumer un cierge. Ça m’a beaucoup marqué…“
En attendant, c’est au milieu des IRC2 que l’on devrait retrouver le skipper du célèbre Imoca Votre nom autour du Monde. Et de conclure souriant : “il n’est pas exclu, qu’un jour, je vienne vivre à Marseille…“

Du très lourd en IRC !

Tout le monde le sait, la SNIM possède une place à part dans le cursus de tous les coureurs. La régate printanière qui lance la saison méditerranéenne, est célèbre pour ses conditions de navigation, et tous ceux qui ont déjà couru une manche de brise par mistral et grand ciel bleu en rade de Marseille, s’en souviennent toute leur vie de coureur.
Pour mémoire, l’an dernier, les IRC 1, 2 et 3 avaient fini l’édition avec 9 manches (Grande Course comprise) validées au compteur (un record à battre), avec toutes les couleurs du temps et toutes les forces de vent ! Cette année encore, une part belle sera faite aux IRC en rade nord et sud qui donneront du virement à retordre à une flotte composée des bateaux les plus affutés du circuit méditerranéen.
A tout seigneur tout honneur, Team Vision Future, le GP 42 de Jean-Jacques Chaubard, skippé par Mickaël Mergui, champion de France en titre en IRC et vainqueur en IRC1 sur l’édition 2014 de la SNIM, fera office de grand favori et de bateau à battre pour l’ensemble des outsiders de l’IRC1.
On retrouvera également le Glen Ellen V de Dominique Tian, dauphin du bateau toulonnais au niveau national, Alizee et Magic Twelve les héros toujours surmotivés de la Nautique, à domicile, devant leur public. Attendues aussi, les somptueuses unités comme les Grand Soleil 54, BC 52, Ker 53, Swan 42 ou Soto 40 qui animeront la rade nord. L’IRC 4 représentera, une fois n’est pas coutume, le plus gros contingent de compétiteurs engagés sur la SNIM ! Des bateaux 100% amateurs, 100% passionnés qui se retrouveront pour battre le fer en rade sud.
Côté stars, malgré un triste début d’année qui a vu son VOR 70 SFS partir en cendres, Lionel Péan confirme son retour sur la SNIM. Le Tropézien, parrain de la précédente édition, rêve d’y être sur un bateau “au moins aussi puissant“.
Sans surprise, la flotte s’épaissit d’année en année
Loïc Fournier-Foch, l’homme par qui le Grand Surprise “est apparu“ sur les côtes marseillaises, annonce une vingtaine d’engagés au sein d’une classe monotype qui possédera un rond dédié exclusivement pour régater. “Nous avons inscrit dix-huit bateaux et nous attendons encore quelques réponses, affirme la patron de Teamwinds. Après le championnat de France IRC qui s’est disputé en novembre 2014 sur cette série, le support Grand Surprise continue de faire des émules, pour sa troisième participation à l’épreuve. “De nombreuses sociétés nous sollicitent, des comités d’entreprise comme Airbus, Airbus hélicoptères, Areva, la Banque Populaire Provençale Corse, Thalès… Ils viennent de Paris, louent un bateau que l’on prépare consciencieusement avec de bonnes voiles, pour se retrouver dans les conditions d’une véritable régate, où ils veulent performer“. Objectif avoué dans les années à venir ? Une quarantaine de bateaux sur la SNIM ! “C’est un objectif plus que raisonnable…“

Source

Articles connexes