Le 19 septembre prochain, Henri Marcelet prendra le départ de la Mini Transat, traversée de l’Atlantique en solitaire et sans assistance, entre Douarnenez et Pointe-à-Pitre via Lanzarote aux Canaries. Le jeune nordiste, originaire du Pas-de-Calais, a pris la suite de son frère, Julien, à bord du voilier « Hissons les Voiles en Nord-Pas-de-Calais ».

7ème de la Pornichet Select 6.50, 3ème de la Mini en Mai, Henri Marcelet n’a pas mis longtemps à entrer dans le vif du sujet en 2014. Le jeune ardrésien avait déjà beaucoup navigué sur son Mini 6.50 notamment avec Julien, son grand frère, et Jean-Patrick Loison. Il connaissait donc les ficelles de son petit voilier de série. Après un bon chantier d’hiver, la mise en place d’une décoration orange aux couleurs de la Région Nord-Pas-de-Calais, Henri va reprendre la mer. En entraînement d’abord sur le plan d’eau de Lorient et sous la houlette du coach Tanguy Leglatin, et en compétition ensuite…

Dès le 9 avril, en double, il coupera la ligne de la Lorient Bretagne Sud Mini pour 125 milles de navigation. Place ensuite au solo avec la fameuse Pornichet Select dont le coup d’envoi sera donné le 18 avril. Enfin, au programme la Mini en Mai du 1 au 8 et le Trophée Marie-Agnés Péron, 220 milles depuis Douarnenez. Viendra alors une période de repos avant d’entrer dans la précise préparation à la Mini Transat, objectif numéro 1 des deux ans passés sous les couleurs du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais…

« Je ne me rends pas encore trop compte que je vais prendre le départ d’une traversée de l’Atlantique en Solitaire » déclare Henri. « La pression va monter peu à peu lors des premières compétitions de la saison. J’ai cet objectif en tête depuis ma participation au Fastnet 2009 en IRC. Je me suis rendu compte que le rythme de vie au grand large était extraordinaire. L’idée a germé ensuite. J’ai attendu d’être compétemment stable professionnellement et Julien m’a mis le pied à l’étrier en participant à la dernière édition. Même si je reste un compétiteur dans l’âme, mon souhait est, avant tout, de couper la ligne d’arrivée en Guadeloupe. Cette Mini Transat reste une grande aventure. On l’a vu en 2013 où l’épreuve a été difficile du fait des conditions météorologiques musclées. Mais, si je peux faire un bon résultat, je ne vais pas me gêner. Je vais tenter, lors des compétitions de préparation, de faire aussi bien qu’en 2014. Je serais prêt avec un bateau optimisé. Nous avons changé cet hiver les points de fixation des safrans et renforcer quelques parties qui s’affaiblissaient. »

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