Le skipper franco-italien annonçait il y a quelques semaines le rachat d’un bateau construit en 2008, pour sa participation au Vendée Globe 2016. Alessandro met aujourd’hui fin au suspens en révélant l’identité de son nouveau 60 pieds. Il s’agit de l’ancien Aviva de Dee Caffari, un plan Owen Clarke qui a également participé à la Transat Jacques Vabre 2009 et à la Barcelona World Race 2010/2011.

Le 6 novembre 2016, Alessandro di Benedetto prendra donc le départ de son deuxième Vendée Globe avec des ambitions bien différentes de celles de sa première participation. A bord de Team Plastique, un 60 pieds mis à l’eau en 1998 et donc pas en mesure de jouer les premiers rôles, Alessandro partait pour l’aventure, pour finir… Il s’était emparé de la 11e place du Vendée Globe 2012-2013, 26 jours après le vainqueur François Gabart.

Dans maintenant moins de deux ans, il s’élancera une nouvelle fois, à bord d’un IMOCA mis à l’eau près de dix ans plus tard, l’ex Aviva avec lequel Dee Caffari a terminé 6e du Vendée Globe 2008/2009, en 99 jours de mer. C’est également à bord de ce bateau que la Britannique s’est emparée de la 8e place de la Transat Jacques Vabre 2009, associée à son compatriote Brian Thompson. Sous les couleurs de GAES, le bateau a pris part à la Barcelona World Race 2010/2011, entre les mains de Dee Caffari et l’Espagnole Anna Corbella. L’expérience s’est soldée par une nouvelle 6e place.

Un budget à finaliser

C’est donc à bord d’un 60 pieds qui a démontré sa fiabilité que Di Benedetto s’engagera dans le prochain Vendée Globe, avec des objectifs sportifs forcément à la hausse. Si le skipper franco-italien dispose d’un bateau, il n’a pas pour autant bouclé son budget. « Un mécène a acquis le voilier pour que je puisse faire le prochain Vendée Globe, mais il me faut désormais trouver un ou plusieurs sponsors », expliquait-il dans nos colonnes le 3 février dernier. Alessandro met donc à disposition des partenaires intéressés un dossier complet de présentation et d’offre de sponsoring, adapté aux différents profils et budgets d’entreprises. Avis aux amateurs…