En coupant, hier, en 9ème position la ligne d’arrivée de la dixième édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe, Fabrice Amedeo a montré qu’il avait franchi un palier dans sa vie de coureur au large et qu’il pouvait naviguer à haut niveau au contact des meilleurs marins de la série Class 40 qui était la plus relevée avec 43 bateaux au départ de Saint-Malo le 2 novembre dernier.

Le skipper levalloisien ne compte pas s’arrêter là et ambitionne maintenant de s’attaquer à l’Everest des mers, le Vendée Globe, Tour du Monde en Solitaire et sans escale, dont la prochaine édition s’élancera des Sables d’Olonne le 6 novembre 2016. « Nous garderons les caractéristiques et l’originalité de mon projet actuel : nous partirons autour du monde dans une ambition de haut niveau mais aussi avec la volonté de couvrir la course de l’intérieur, de partager le large avec le grand public » explique Fabrice Amedeo, qui est journaliste au Figaro depuis plus de dix ans. « Le succès du projet Reporters du Large sur la Route du Rhum, avec notamment un soutien médiatique important, ne peut que donner envie de rééditer l’expérience à plus grande échelle, pendant trois mois et autour du Globe ».

Fabrice va donc se lancer dès à présent dans la recherche de partenaires pour mener à bien ce projet. « Je vais faire le tour de mes partenaires actuels et chercher également de nouveaux soutiens » indique t-il. « Mon projet devrait me donner un positionnement différent de celui de mes concurrents sur le Vendée Globe et assurer une forte visibilité et donc un fort retour sur investissement à mes sponsors. Je me donne six mois pour trouver les fonds afin d’être au départ de la transat Jacques Vabre 2015, apprendre à naviguer en 60 pied IMOCA, et arriver prêt pour le Vendée Globe 2016 ».

Fabrice ne part pas de zéro : il a réuni une équipe fidèle et de solides compétences autour de lui. Autour de son bateau mais aussi autour de la partie éditoriale et communication de son projet. Le demi tour du monde parcouru en course depuis 2012 en solitaire ou en double aux côtés du marin Armel Tripon, l’expérience accumulée en relations publiques, en communication interne et externe pour ses partenaires, ainsi que dans la conduite d’un projet éditorial riche, légitiment pleinement cette nouvelle ambition. « Ce serait mentir que de dire que j’ai toujours eu envie de faire cette course. Je ne m’en suis jamais senti capable. Mais depuis la dernière édition que j’ai suivie de près et après toutes ces transats depuis trois ans, tout cet épanouissement ressenti dans le dépassement de soi sur l’eau, j’ai senti que je pouvais le faire. Je ne pense plus qu’à cela depuis plus d’un an et compte bien transformer maintenant ce rêve en réalité ».

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