Il fallait bien çà. Compte tenu de la chaleur de l’accueil à Horta, les solitaires de la Lorient Horta Solo ont décidé de s’offrir en spectacle sous forme d’un parcours informel dans le chenal qui sépare Pico de Faial. Un juste retour des choses vu la générosité des Açoriens et leur propension à vouloir faire partager leur passion pour leurs îles. Sports et divertissements sont au programme de cet après-midi où les skippeurs du circuit Figaro auront l’occasion d’emmener à leur bord des jeunes du club naval de Horta. Pour cette sorte de sarabande, les coureurs tourneront en rond autour de deux bouées symbolisées par des semi-rigides de l’organisation. Pas de véritable départ, c’est une sorte de Piccadilly Circus maritime qui se déroulera devant les digues de Horta, une bonne heure durant.

Rêveries nocturnes

Derniers instants de détente avant de replonger dans les fichiers météo, de vérifier la check-list en vue de l’étape retour, la soirée officielle dans l’ancienne usine baleinière de Porto Pim va permettre aux concurrents de goûter une dernière fois l’hospitalité des Açores. C’est la caractéristique de toutes les courses qui vont vers l’archipel portugais : Horta met la barre très haut en termes d’accueil et de convivialité… La soirée qui s’annonce, sous un ciel de nouveau serein, ne devrait pas faillir à la règle.

Retour à Lorient compliqué

A moins de 48 heures du départ, les navigateurs commencent à avoir une idée de ce qui les attend entre Horta et la ligne d’arrivée mouillée devant Lorient, au sud de la pointe du Talut. Il faudra tout d’abord s’extirper des zones de vents faibles qui devraient régner sur l’archipel des Açores avant de trouver la route idéale pour regagner le golfe de Gascogne. En cause, la fameuse dépression qui a agité la vie des solitaires sur l’étape aller qui finit de se décomposer quasiment sur l’orthodromie, générant une zone de vents faibles et variables. Il va donc s’agir de trouver le bon compromis entre l’écart nécessaire de la route directe et le gain de vitesse espéré en touchant des vents un peu plus réguliers. Mais gagner dans le nord signifie aussi que l’on accepte de serrer le vent dans un régime de nord à nord-ouest favorable à des vitesses significatives au reaching. Bref ! C’est un véritable casse-tête qui s’offre aux navigateurs qui risquent aussi d’être confrontés à une traversée du golfe de Gascogne particulièrement lente. Les premiers routages parlent d’une arrivée pour le week-end du 27 et 28 septembre… juste à temps pour la remise des prix.

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