Dans un mois, du 19 au 26 juillet, cinq-cents windsurfers venant du monde entier, se réuniront sur l’exceptionnel plan d’eau de Brest, pour décrocher les titres de champions du Monde dans trois différentes catégories, sous les yeux du public brestois qui pourra les admirer en direct dans la rade.

En tout, trois différentes catégories figurent dans la liste des inscrits de cette première édition du « T293 Brest World Championship », le championnat du Mande de Techno293 : les Minimes (de 12 à 13 ans), les Cadets (de 14 à 16 ans) et les Bic Technoplus (de 17 et plus ).

La Techno 293 Bic One Design, le support employé pendant la compétition, est une planche de windsurf très performante et facile à contrôler, grâce à son volume. Longue de presque trois mètres et large de 80 centimètres, elle permet d’atteindre de bonnes vitesses avec peu de vent. Le support a séduit plusieurs coureurs du club des Crocos qui est en charge de l’organisation de l’événement avec la Société des Régates Brestoises et l’USAM (Union Sportive Activités Mer Voile)

Lucine Brossard 16 ans (championne du monde Mini en 2012) vient tout juste de rentrer de l’Italie où elle a réussi à se classer 15ème au européens de la discipline : « J’ai commencé la planche au club des Crocodiles de l’Elorn, à Brest, où je vis avec ma famille. Sur les 500 coureurs inscrits, une vingtaine fait partie de mon club, les autres viennent d’un peu toute la France et de l’international » Lucine affiche une belle ambition car elle souhaite se classer dans les 15 premier… « L’avantage d’être à Brest » enchaine la planchiste « est aussi que si on a un problème avec l’équipement, le club est juste à côté… »

Un autre point positif à être chez soi est de connaître le plan d’eau, et celui de Brest n’est pas des plus simples du circuit. Le terrain de jeu de la compétition est fermé, sécurisé et très bien exposé au vent d’Ouest, mais une multitude de conditions différentes peuvent se manifester grâce aux effets thermiques de la côte qui entoure tout le plan d’eau. Grâce à ces phénomènes, il est donc possible de travailler dans des conditions de navigation variées et de se confronter aux courants et aux marées -éléments typiques de la région – et… pas forcement très faciles à dompter par les étrangers !

Baptiste Grall 15 ans Brestois: « J’ai découvert ce sport grâce à plusieurs stages qui m’ont donné l’envie de naviguer à l’année. Je suis très content qu’un événement de ce type se passe à Brest : j’ai pour cela envie de bien représenter le Club dont je fais partie, les Crocodiles de l’Elorn. Le plan d’eau n’est pas simple mais les coureurs ont de l’expérience et je suis persuadé qu’ils sauront vite s’adapter…». Malgré leurs talents, certains des windsurfers les plus aguerris ont choisi de passer quelques jours dans la ville du Ponant, pour ne pas se laisser surprendre pendant la compétition.

Cewirny Kosznik, entraineur de l’équipe nationale polonaise de Windsurf a amené un groupe de jeunes à Brest : « Nous sommes ici pour une douzaine de jours : 10 coureurs de l’équipe nationale (dont 5 femmes) et 2 entraineurs. Pendant le championnat, nous aurons 15 athlètes venant de toute la Pologne. Nous sommes venus ici pour mieux connaître le plan d’eau, car il est particulièrement difficile. La première fois que je j’ai navigué ici, c’était il y a 20 ans et je l’ai trouvé très dur : les courants et les changements rapides de conditions météo m’avaient surpris… En revanche aujourd’hui je pense qu’il s’agit de l’un des meilleurs au monde, pour apprendre et, à la fois, pour s’entrainer à haut niveau. ».
Il ne reste qu’un mois d’attente pour voir qui saura le mieux se démarquer mais, entre temps, il faudra gréer les voiles et sillonner la rade plusieurs fois pour en découvrir les mystères…

Source