Les grandes unités en force à la SNIM !
Quelques uns des ténors de la course au large et de la régate sont d’ores et déjà annoncés pour la 49ème Semaine Nautique Internationale de Méditerranée, du 18 au 21 avril, avec une nette progression des grandes unités et de la participation internationale. Entre parcours banane et course de nuit, les IRC 1, 2 et 3 se retrouveront en rade nord, tandis que les IRC 4 et les monotypes, battront le fer en rade sud.
Au premier plan, le retour d’un des grands noms de la course au large, Lionel Péan, qui naviguera sur la SNIM à bord de son nouveau Vor 70 SFS, le très fameux Abu Dhabi, un plan Farr concurrent de la dernière Volvo Ocean Race. Pour mémoire, le navigateur tropézien est un ancien vainqueur de la Solitaire du Figaro et de la Whitbread. Premier grand rendez-vous de la saison en Méditerranée, la SNIM s’apprête à accueillir quelques uns des meilleurs régatiers méditerranéens, nationaux ou internationaux : d’Arnaud Boissières, l’un des solitaires du Vendée Globe, à Dimitri Deruelle, en passant par le multiple champion du monde Alain Fédensieu, nul ne saurait manquer le race-test de début de saison. Seront également de la partie l’équipage de Glen Ellen V, aux mains de Dominique Tian – l’un des piliers du troisième sacre consécutif de champion de France IRC de la Nautique – qui fait figure d’épouvantail dans la série, mais aussi celui d’Alizée à Laurent Camprubi, vainqueur en titre de la Giraglia Rolex Cup.
Épreuve fétiche des équipages Italiens dans les années 70-80, la SNIM renoue avec ses couleurs internationales. Autant de clients désireux de se mesurer aux meilleurs équipages tricolores et d’évoluer dans des conditions difficiles à prévoir et à gérer. Swan 42, Soto 40, Grand Soleil 54, BC 52, Ker 53 figurent parmi les premières grandes unités déjà inscrites en IRC1.
Si la SNIM a une place à part dans le calendrier des régates, elle le doit aussi a sa traditionnelle course de nuit, boucle de 100 milles nautiques, réintroduite dans le programme depuis 2011 et plébiscitée par les coureurs. “Le principe est de programmer la course à date variable de manière à s’adapter au mieux aux conditions“ explique Raymond Lamberti, le président de la SNM “tout le monde comprend cette règle du jeu qui pimente le déroulement de la manifestation !“