Nouvelle saison M34 pour Nicolas Troussel
Quelques changements importants en M34 cette année : les voiles seront monotypes, il y aura un équipier de moins à bord et le Championnat de France s’achèvera à la fin du Tour de France. Nicolas Troussel commente…
Le skipper du M34 Bretagne-Crédit Mutuel Élite a quelques rendez-vous à honorer au Nautic, le salon nautique de Paris. En outre, les réunions de la classe M34, qui avaient lieu ce week-end, ont confirmé un certain nombre de modifications dès la saison 2014. Nicolas Troussel : « Les choses bougent, en effet, pour notre classe de bateaux. D’abord, la saison s’achèvera juste après le Tour de France à la Voile, fin juillet. Le Tour de France sera la dernière épreuve comptant pour le Championnat de France. Nous devrions ainsi enchaîner le Spi Ouest-France en avril, le Grand Prix Guyader en mai, la Normandy Sailing Week en juin et le Tour de France à la voile en juillet. » Un programme un peu plus court que les années précédentes. « C’est ! une volonté de la classe de limiter le nombre d’événements », explique Nicolas.
Voiles identiques pour tous
Côté technico-sportif, Nicolas Troussel devra composer avec cette nouveauté : à partir du Tour de France 2014, toutes les voiles deviennent monotypes. « Sur les voiles, un gros travail a été fait, le cahier des charges est bouclé et envoyé. Nous aurons tous les mêmes. De plus, nous n’aurons plus que deux focs au lieu de trois. J’approuve cette décision, même si elle ne nous est évidemment pas favorable puisque nous allons perdre l’avance que nous avions pu prendre sur ce sujet. Mais cela va dans le sens de l’intérêt général : puisque l’objectif est d’attirer de nouveaux projets et de consolider ceux qui existent aujourd’hui, alors être entièrement à armes égales – bateau plus voiles – va dans ce sens. Un nouvel arrivant n’a pas à craindre de ne pas être compétitif. »
Equipage réduit à 7 marins
Autre grand changement : sept marins à bord et non plus huit. Toujours dans l’idée de diminuer les coûts et de tout faire pour avoir la flotte la plus importante possible. Pour un équipage de M34, être un de moins à bord modifie forcément la donne. Notamment parce qu’il faut faire attention au devis de poids de l’équipage, facteur évident de performance. « Cela veut dire qu’il nous faut réfléchir et que chacun fera plus de choses à bord. Donc il faudra être encore plus polyvalent ». C’est un des dossiers de l’hiver pour Nicolas Troussel et son bras droit, Joseph Brault, avec le traditionnel chantier sur le M34 Bretagne-Crédit Mutuel Élite, évidemment au sec en ce mois de décembre. « Oui, la question de l’équipage est importante, d’autant que dans notre éq! uipe beaucoup ont des programmes sportifs en dehors du M34, par exemple les Figaristes. Avec Joseph, une partie de notre travail consiste à gérer tous ces calendriers, à voir qui peut repartir avec nous et qui ne peut pas et pourquoi pas réfléchir à de nouveaux équipiers, ce qui n’est pas exclu non plus. » Dès le début d’année, le calendrier de préparation sportive reprendra son cours, « avec notamment des navigations pour les qualifications au Championnat de France de match-race ».