Les vases communicants
Au fur et à mesure des arrivées, le ponton de Pointe-à-Pitre va grouiller de plus en plus d’animations et d’histoires de mer mille et une fois ressassées. Pendant ce temps, la flotte des solitaires encore en mer va dégraisser petit à petit. Pour l’heure les mouvements sont encore timides, mais le rythme devrait s’accélérer durant le week-end.
Le prochain à franchir la ligne d’arrivée devrait donc être Simon Koster qui complètera le podium d’une présence helvétique dominante. Justine Mettraux, arrivée ce matin à 3h40 locales ne manquera pas de venir accueillir celui qui lui a mené la vie dure une bonne partie de la course. Au retour des navigateurs, on a parfois de drôles de surprises : ainsi tout le monde avait cru que Justine Mettraux avait de véritables soucis de safran, suite au déclenchement intempestif de sa balise de détresse et du signal présence à bord. En vérité, ce n’était qu’un matossage de sac poubelle qui avait entrainé la chute de la balise qui s’était déclenchée toute seule. S’en étant rendu compte, Justine a tenu à prévenir la direction de course que tout allait bien à bord. De son périple, la jeune navigatrice garde l’impression d’une course longue, un peu monotone, avec au final la bonne surprise d’une deuxième place ignorée faute d’avoir pu écouter la BLU durant la traversée. Mais le temps lui a paru s’ingénier à s’étendre sur l’Atlantique.
Simon Koster, l’autre Suisse
Après la Genevoise ce sera au tour d’un Suisse alémanique de venir s’amarrer au quai d’honneur et d’être accueilli par ses pairs. Simon Koster (Go 4 It) devrait passer la ligne aux alentours de 15 heures locales (soit 20 heures françaises). Il faudra ensuite attendre la journée de demain pour voir l’arrivée de Nicolas Boidevezi, attendu à 6 heures locales, samedi. Louis Segré (Roll my Chicken) puis Renaud Mary (www.runo.fr). C’est à compter de dimanche que le gros de la flotte devrait toucher terre, puisque pas moins de quatorze bateaux sont attendus dans la même journée. Pour ces concurrents en bagarre proche avec leurs adversaires, l’Atlantique a sûrement pu s’entrecouper par moments de contacts visuels ou de conversations VHF dont n’ont pas bénéficié les leaders. Il faut bien que le podium ait un certain prix.