Retrouvailles à Saint Barth
C’est un bon début de semaine pour les participants de la Saint Barth Cata Cup. Ils ont reçu quatre immenses cadeaux : quatres containers… plein de bateaux !
C’est avec une immense joie que les marins à peine arrivés à Saint Barthélémy retrouvaient leurs jouets ce matin. Ils s’en étaient séparés il y a un mois environ pour une bonne cause : transporter leurs Formule 18 sur cette île paradisiaque, pour régater du 20 au 24 novembre à l’occasion de la Saint Barth Cata Cup.
À partir de 7h00 (heure locale) Hélène Guilbaud, organisatrice de l’événement, et quelques équipiers se sont réunis au port de Gustavia pour ouvrir les containers et commencer l’opération de déchargement des bateaux venant d’Europe et des États-Unis. En fin de matinée tout le monde avait pu vérifier le matériel, comme prévu, tout allait bien, comme le Belge Olivier Gagliani avait pu le constater. Le coéquipier de Patrick Demesmaeker s’était levé au petit matin, malgré le jet-lag et le long voyage, pour retrouver son Formule 18 et les autres coureurs.
Olivier Gagliani est un véritable aficionado de la course : il en est déjà à sa 5ème édition. L’ouverture des containers est un grand moment pour les marins : « Nous sommes déjà surexcités quand nous voyons les containers arriver sur l’île » reconnaît le Belge « la traversée est en effet très longue : elle dure environ trois semaines. Quand nous ouvrons les containers, tout le monde se pose la même question : avons-nous bien fixé les bateaux ?! ».
Les conditions de navigation ont été en effet particulièrement rudes sur l’océan Atlantique à la fin du mois d’octobre et les Formule 18 étaient en mer à ce moment…
Certains bateaux doivent parcourir de nombreux kilomètres pour parvenir au port de Gustavia, même sur des vraies routes. Il y en a qui partent du Canada, de Suède, de Hollande, d’autres d’Allemagne et d’Autriche… Le chemin est long mais les efforts valent la peine d’être assumés car la Saint Barth Cata Cup est une course qui marque les esprits, même ceux de marins de renom, comme Luc Poupon qui est bénévole « haut de gamme » de la compétition. Le marin breton qui a au compteur plusieurs années de navigations autour du monde, s’occupe de la sécurité sur l’eau et entraine également les équipes de locaux en vue de cette régate. « Je suis un bon ami de Jeff Ledée, l’un des organisateurs de la course et marin local. Je suis ravi de pouvoir participer de manière indirecte à cette épreuve ».
De plus en plus de coureurs sont arrivés sur l’île : le parrain Franck Cammas et son coéquipier Mathieu Vandame, Darren Bundock et Jeroen Van Leeuwen, Gurvan Bontemps et Giuseppe Dessi entre autres. Les compétiteurs ont encore deux jours pour analyser le terrain de jeu de l’épreuve, prendre leurs marques et tenter de l’emporter. C’est en effet jeudi prochain que les premiers signaux de départ seront lancés. La météo devrait être de la partie : les fichiers météo indiquent qu’un vent d’une douzaine de nœuds de Nord-Est pourrait souffler en tout début de course.