Les CG32 ont enflammé Nice
Un nouveau chapitre vient de s’ouvrir dans la toute jeune histoire des GC32. Invité à rejoindre l’étape française des Extreme Sailing Series, le dernier cri des catamarans de régate a embrasé la baie des Anges.
Alors que l’attraction principale restait les manches très courtes des Extreme 40, les spectateurs pouvaient admirer, en warm-up, les deux GC32 présents se battre en duel l’un contre l’autre dans l’arène niçoise. Match racing au programme, soit un véritable ‘remake’ de la dernière America’s Cup.
« Cette association avec les Extreme 40 est une étape importante pour les GC32, » avoue Laurent Lenne FRA, créateur de la Great Cup et skipper du GC32 ‘SPAX Solution’. « Ici à Nice nous avons démontré que notre Classe est viable. Si les supports varient peu, nous avons la même vision des choses. Le format est juste différent. »
Si les GC32 naviguaient sur un parcours plus long que les Extreme 40, le clou de la régate consistait par le contournement d’une marque de passage proche de la Promenade des Anglais. Et pour Lenne et pour les organisateurs de l’épreuve, cet essai a été concluant. Les GC32 devraient être au rendez-vous la saison prochaine de plusieurs épreuves européennes des Extreme Sailing Series !
D’un point de vue sportif, le resultat était, lui aussi, au rendez-vous. Dans une brise souvent bien établie à 20 nds et plus, et une mer formée, les deux équipages ont réussi à dompter leur machine surpuissante. Les duels étaient serrés. À l’issu de deux journées dans des conditions musclées, le score était de 5-5. Il n’a fallu attendre que l’ultime journée, disputée dans les petits airs, pour que l’équipage de Flavio Marazzi SUI prenne l’avantage pour remporter cette épreuve de démonstration.
Cette épreuve tombe à point nommé alors que l’America’s Cup vient de se conclure en mettant en exergue le catamaran comme nouveau support de référence.
« Nous voyons un fossé depuis juillet, » avoue Laurent Lenne. « Avant lors de mes rencontres avec d’éventuels investisseurs, la vision du catamaran portait dans deux ou trois ans. Aujourd’hui ces mêmes investisseurs reviennent nous voir et souhaitent s’intéresser dès maintenant aux catamarans ! Le suivi Live fourni permet aussi de développer notre support. Nous avons nos propres caméras à bord et pouvons réaliser des interviews directement depuis le bateau. C’est un atout pour la Classe. »