La flotte de la Transgascogne 6.50 est attendue en soirée à Luanco. Après un ralentissement la nuit dernière, les Mini ont retrouvé de belles vitesses depuis ce matin. Ils filent à 10 nœuds pour les plus rapides, en route directe vers l’arrivée. Julien Pulvé (Chasseur de primes-AGB) mène en prototype et Clément Bouyssou (No War) en bateaux de série, mais de gros écarts latéraux séparent les leaders de chaque catégorie et il est pour l’instant difficile de dire qui sera avantagé à l’heure du regroupement vers Luanco.

Dans l’ensemble, les coureurs ont été fidèles à leurs stratégies de départ. Les partisans d’une route plus directe ont toujours contourné les hautes pressions au plus près. Et ceux qui avaient opté pour un décalage à l’est s’y sont tenus. Au centre, ça a joué la vitesse et ça a souvent payé.

Ainsi, en prototype comme en bateau de série, le terme de « lignes de front » serait plus approprié que l’expression « groupe de tête » pour donner une image de cette flotte en approche de l’Espagne.

À la mi-journée, en prototypes, Julien Pulvé (Chasseur de primes-AGB) sur une route médiane, donc, confirme son leadership, mais, à 12 milles dans son nord et à 10 milles dans son sud, deux extrémistes menacent : Bertrand Delesne (Team Work) et Benoit Marie (benoitmarie.com). Non loin derrière, sensiblement décalés en latéral, eux aussi : Gwénolé Gahinet (Logways-Watever), Jorg Riechers (Mare), Louis Segré (Roll my chicken) et Nicolas Boidevezi (C’est pas la mer à boire).
Les sept premiers se tiennent en sept milles…Tous évoluent pour l’instant à une dizaine de nœuds, dans une brise qui semble être similaire du nord au sud de la flotte.

Les bateaux de série ont dans l’ensemble opté pour une route plus directe que les prototypes. Clément Bouyssou (No War) mène la danse sur une route assez nord, il est talonné par Tanguy Le Turquay (Terreal – Rêve d’enfance) et Renaud Mary (runo.fr). Mais ils devront avoir un œil sur les trajectoires médianes de Justine Mettraux (Team Work) et de Sylvain Leboeuf (Match Box), respectivement 4e te 8e en distance au but, mais qui semblent bien positionnés pour jouer les places d’honneur à Luanco.
Éric Cochet (Aber and Co) et l’italien Alberto Bona (onlinesim.it) sont les plus extrêmes, au sud, mais à 5 milles seulement du premier en distance au but… à suivre aussi, donc, même s’ils semblent bénéficier de moins de vent que leurs concurrents du nord.

En double, en bateaux de série, Jean-Baptiste Lemaire et Jean-Paul Vaur (L’œuvre du marin breton) mènent d’un mille devant Maxime Prono et Quentin Vlamynck (Est Group).
Le seul duo en prototype, Maxime Eveillard et André Lorry (Sea Zaitre), évolue non loin des premiers bateaux de série.

À Luanco, tout est prêt pour accueillir les coureurs en début de soirée. Le vent souffle pour l’instant au large des côtes asturiennes : les concurrents pourraient avoir le plaisir d’arriver rapidement vers l’arrivée, sans passer par l’habituelle case « pétole » tant redoutée des régatiers à l’approche des falaises espagnoles.Un deuxième abandon est à déplorer, celui de Thomas Guilbaud (Planète urgence), suite à la rupture de son balcon avant et de son outrigger. Tout va bien à bord, il rentre à Lorient par ses propres moyens.

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