Port Bourgenay à Talmont St Hilaire se prépare à accueillir la Transgascogne 6.50. À terre, le village de course sera inauguré le 27 juillet prochain, à 11h, et le coup d’envoi de cette 14e édition sera donné le lendemain à 12h02. Pas moins de 69 bateaux seront au départ de la Transgascogne 2013, une course au large aller-retour entre la Vendée et l’Espagne, à disputer en solitaire ou en double. La Transgascogne 6.50 est aussi l’ultime test grandeur nature avant la « grande » Mini Transat : les têtes de série seront donc au rendez-vous !

28 ans déjà que Port Bourgenay fête les Mini ! Tous les deux ans, fin juillet, le port vendéen accueille en effet l’une des épreuves historiques du circuit de course au large de la classe Mini (bateaux de course de 6,50 m, conçus pour traverser l’Atlantique en solitaire) : la Transgascogne 6.50.
À deux mois de l’épreuve reine de la série, la Mini Transat, la Transgascogne 6.50 est une occasion parfaite de répéter une dernière fois ses gammes et de jauger les ultimes progrès de la concurrence. Cette année encore, en prototype comme en bateaux de série, il y aura donc du très haut niveau sur ce parcours entre Vendée et Espagne.

Au cœur de la saison estivale, ce rendez-vous sportif est aussi une belle occasion de faire la fête à Port Bourgenay ! Les vacanciers et les habitués du port talmondais sont accueillis pendant deux jours sur le village de la course : dégustations, animations, concerts… Il y en aura pour tous les goûts et tous les âges. Et, dimanche matin, place au spectacle ! Sur les digues de Port Bourgenay, le public sera aux premières loges pour voir défiler les 69 bateaux en partance pour le large…

La 14e édition de la Transgascogne 6.50 s’élancera le 28 juillet prochain de Port Bourgenay, les concurrents seront de retour à partir du 5 août dans le port vendéen, après une escale à Luanco prévue entre le 30 juillet et le 3 août.

Programme de la Transgascogne 2013

Samedi 27 juillet
10h30 (horaire à confirmer) – sortie des bateaux pour le prologue en rade de Port Bourgenay.
11h00 à 23h00 – journée festive, ouverte au public, aux couleurs de la Vendée, l’Espagne et de la mer
18h00 – remise des prix du prologue

Dimanche 28 juillet
Briefing météo pour les skippers
12h02 – départ de la première étape vers Luanco, via Belle Ile.

Mardi 30 juillet
Premières arrivées de la flotte à Luanco (Espagne – Asturies)

Samedi 3 aout
Briefing des skippers au musée de mer
12h02 – départ de la deuxième étape vers Port Bourgenay

Lundi 05 aout
Premières arrivées de la flotte à Port Bourgenay

La Transgascogne 6.50

Epreuve qualificative pour la Mini Transat, la Transgascogne a des atouts que d’autres courses n’ont pas. Ultime confrontation avant la Mini Transat, ce parcours stratégique qui flirte avec le large est un test grandeur nature pour valider la configuration « transat » des Minis. Cette épreuve relativement longue de 590 milles (1100 km) sollicite les organismes et impose une bonne gestion du sommeil. Enfin, la Transgascogne 6.50 c’est aussi le sourire vendéen et la fiesta espagnole réunis au cœur d’un même événement, agrémenté d’animations pour tous, à terre.

Les principaux favoris

En prototype

Gwénolé Gahinet (Watever – Nautipark), Bertrand Delesne (Teamwork), Stanislas Maslard (Groupe Sefico), Giancarlo Pedote (Prysmian), Jorg Riechers (Mare)… Il faudra aussi compter sur Arthur Léopold Léger (Mécénat Chirurgie Cardiaque), Benoit Marie (benoitmarie.com), Louis Segre (Roll my chicken), …

En bateaux de série

La suissesse Justine Mettraux (Teamwork) notamment vainqueur de la Pornichet Select 6,50 part favorite. Elle devra cependant se confronter notamment à Hervé Aubry, Damien Cloarec (Lomig), Jean-Baptiste Lemaire (OEuvre du Marin Breton), Ian Lipinski (Pas de futur sans numérique), Sylvain Pontu, …

Echos des pontons

Gwénolé Gahinet (Watever – Nautipark) :

« Ce sera une première pour moi ! Mon bateau sera juste sorti de chantier pour être mis en configuration Mini Transat, ce sera donc un excellent test technique. Surtout avec un parcours qui nous fait traverser le Golfe de Gascogne, on se mettra vraiment dans le bain de la Transat. Je ne me mettrai pas de frein : il vaut mieux casser sur cette course, qu’au départ de la Transat, on a encore le temps de réparer si besoin, et si je peux décrocher un résultat je ferai ce qu’il faut pour ça ! Et puis les courses à étape c’est toujours très sympa, à l’escale, on est tous ensemble, ce sera forcément convivial ! »

Bertrand Delesne (Teamwork) :

« J’ai participé deux fois à la Transgascogne (vainqueur en double en 2007 et 2e en solitaire prototype en 2009). C’est une course à faire absolument : c’est la dernière avant la Mini Transat, les bateaux sont validés, la première étape est un test grandeur nature idéal pour la transat, la météo est souvent complexe et le jeu toujours serré. Et puis c’est l’été, l’escale en Espagne est toujours super sympa ! Bien sûr il ne faudra pas prendre de risques pour le matériel, mais c’est vrai pour toutes les courses. »

Stan Maslard (Groupe Sefico) :

« Mon bateau sera mis à l’eau fin mai, donc il faut que je navigue au
maximum et ce parcours nous permet de mettre déjà un pied au large. Ce n’est pas exactement la même route que la transat, mais cela reste très intéressant, d’autant que le bateau sera en configuration Mini Transat. Je vais combiner validations techniques et objectifs sportifs, mais hors de question de forcer sur le bateau. Et puis c’est sympa une course qui part de Vendée, c’est la maison pour moi maintenant ! »

Eric Cochet (Aber&Co) :

« Ce sera ma première Transgascogne car, à l’époque où je courrais, elle n’existait pas encore. C’est un parcours sportif et tactique, une excellente préparation à la Mini Transat avec la remontée vers les îles puis le long bord jusqu’en Espagne… Il n’y a pas beaucoup de courses longues sur le circuit Mini, il faut en profiter.
L’objectif est double : cette course est bien sûr un parcours de validation avant la transat, mais le sportif est inévitablement présent… Et ce n’est pas parce qu’on prend la course au sérieux qu’il n’y a pas de plaisir… Je ne serai pas là sinon ! »

Giancarlo Pedote (Prysmian) :

« Je n’ai jamais participé à la Transgascogne, mais mon bateau est le tenant du titre en proto solo (avec David Raison à sa barre, ndlr). C’est du vrai large, il faudra beaucoup manœuvrer et faire de la stratégie, ça va être intéressant. Je commence à bien connaître mon bateau maintenant (une carène révolutionnaire, ndlr) et je sais qu’il peut être performant dans la brise comme dans le petit temps et à toutes les allures. Et il y a encore beaucoup à apprendre et à progresser avec ce bateau… La seule réelle inconnue pour moi concerne ma participation : je vais être papa à cette période-là, et je donnerai priorité à ma compagne et à notre fils ! »

Justine Mettraux (Teamwork) :

« La Transgascogne sera pour moi l’occasion de tester des nouvelles voiles mais pas seulement, lorsque l’on prend le départ d’une course de toute façon, c’est pour courir pas pour faire de la figuration. Le parcours est super intéressant car on part au large on est proche du tracé du début de la Transat, ce sera une belle répétition générale.
L’escale aussi sera un bon moyen de se préparer : pendant quatre jours, comme pour la Transat, il faut rester concentré sur sa course, bien récupérer et se préparer pour la seconde étape. »

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