Conditions musclées

En course depuis samedi 2 mars 2013, sur les quatorze voiliers en lice des 900 Nautiques de Saint-Tropez, il n’y avait eu, jusque là, qu’un seul abandon. En dehors des bateaux SFS et MEDIGEST qui avaient déjà pris une bonne longueur d’avance, le dimanche fut éprouvant par le manque de vent pour les autres concurrents qui ont franchit lentement la porte du cap Corse.

Le lundi, les participants poursuivaient leur route tandis que les deux catamarans en lice, BAM et BAIES DU MONDE II abandonnaient.

Malheureusement, dans la nuit du 4 au 5 mars, le bulletin météo de 18h00 a confirmé que le coup de vent prévu pour mardi au sud de la Sardaigne allait être plus fort que prévu. Sous la direction de Georges Korhel, le comité de course a prévenu tous les concurrents par téléphone.

Par la suite, à minuit, la direction de course a envoyé un SMS à chaque bateau pour leur indiquer une modification de parcours: après le passage sous la Sardaigne, ils devront se rendre directement vers l’ile de Port Cros sans aller vers les Baléares.

Mais à l’aube de ce 5 mars, le vent d’est s’étant davantage renforcé avec des rafales à plus de 40 nœuds, la plupart des voiliers se sont abrités dans différents Ports en Corse ou en Sardaigne.

En tête, les voiliers SFS et MEDIGEST poursuivent la course dans des conditions très musclées.

Ce matin, au sud ouest de la Sardaigne, Lionel Péan, skipper du bateau SFS indiquait qu’avec une moyenne de 33 nœuds et des rafales à 40 de vent arrière, ils surfaient à plus de 25 nœuds ! Derrière eux, encore au Sud-est de la Sardaigne, l’équipage du Class 40, MEDIGEST navigue vent travers à plus de 8 nœuds.
A ce rythme, les compétiteurs devraient arriver à Saint-Tropez largement avant la remise des prix qui se déroulera dimanche 10 mars.