Sodeb’o s’agrandit !
Une fois encore, SODEBO confirme son engagement dans la voile extrême. L’entreprise qui a choisi le sponsoring voile il y a 15 ans pour accompagner son développement, confirme sa stratégie de communication. Avec cette acquisition, SODEBO signe une nouvelle histoire d’hommes et de transmission.
SODEBO aime relever des nouveaux défis et »après six années avec le 105 pieds (31 mètres), nous souhaitions acquérir un bateau plus polyvalent que notre trimaran actuel typé records en solitaire. Geronimo doit nous permettre, après travaux, de participer à des courses multi-formats avec comme premier objectif, la Route du Rhum 2014, » explique Patricia Brochard, coprésidente de SODEBO qui précise que Thomas Coville, skipper attitré de SODEBO, tentera d’établir comme prévu dès l’automne 2013, un nouveau record absolu autour du monde en solo et en multicoque sur le maxi Sodebo de 105 pieds qui sera ensuite mis en vente.
Dessiné par les architectes Van Peteghem et Lauriot Prévost, Geronimo a prouvé sa fiabilité. Ce trimaran océanique et performant de 111 pieds soit presque 34 mètres de long a parcouru environ 100 000 milles avec Olivier de Kersauson sans jamais connaitre de problèmes majeurs. C’est aussi la plateforme à partir de laquelle les architectes VPLP ont pu développer les Ultimes Groupama 3 et Banque Populaire V.
« Geronimo nous a donné beaucoup d’émotions et de plaisir, plein de records magnifiques, dont la Transpac et l’Australie qui tiennent toujours, » raconte Olivier de Kersauson. »C’est le premier grand trimaran, conçu à une époque dominée par les catamarans, et on a pris beaucoup de risques avec lui. Il nous l’a bien rendu. Il nous a quand même fait passer le Horn dans des conditions dantesques où aucun autre bateau ne serait passé ! Geronimo s’est souvent trouvé dans des conditions rugueuses (cassé le bras dans les déchets du tsunami dans l’Indien, passé le Horn en pleine baston), on n’a pas été gâtés en météo et on a dû payer pas mal de pots cassés, mais ce bateau a de l’âme et il nous a toujours permis de rentrer à la maison avec fierté. »
Olivier de Kersauson connaît bien l’actuel skipper de SODEBO pour l’avoir embarqué en 1997 comme simple équipier : »Thomas va faire ce que je ferais si je le pouvais encore, on est en ligne sur les objectifs et les moyens d’y parvenir. Cela me fait plaisir que ce bateau existe et évolue encore entre ses mains. Thomas a une équipe qui développe, réfléchit, navigue beaucoup et partout, ce sont des gens pour qui j’ai de l’estime. Avec notre expérience et nos partenaires Cap Gemini et Schneider, nous avions optimisé ce bateau au mieux de nos moyens et des technos disponibles, sans économies ni compromis. Il peut encore évoluer, rester une référence. Cela nous fait vraiment plaisir que Sodebo et Thomas donnent un avenir à tout ce qu’on a fait, » confie Olivier de Kersauson.
Thomas Coville et son équipe qui sont en train de constituer l’équipe de design team, ont déjà retenu les architectes (VPLP), le chantier (Multiplast) et Hervé Devaux Structure. Ils connaissent tous parfaitement la plateforme pour l’avoir dessinée et construite avec Olivier de Kersauson qui, comme le souligne Thomas »a été un des premiers à croire aux trimarans pour les aventures de l’extrême. Ce monsieur a marqué ma vie, » poursuit il en expliquant comment Kersauson a été le déclencheur de sa vie en mer. »J’ai fait mon premier tour du monde avec lui sur Sport Elec en 1997, un Jules Verne victorieux. A l’époque, partir autour du monde en multicoque, c’était une vraie aventure. J’ai une histoire évidente avec lui avec son côté paternaliste qui m’a impressionné au début, puis amusé. Quand on le croise, il faut être attentif car il ne te laisse pas indifférent. On se recroise aujourd’hui. L’histoire est jolie. »
SODEBO se réjouit de cette transmission entre les deux marins »dont la personnalité, l’esprit et les parcours présentent des similitudes avec notre histoire, » ajoute Patricia Brochard. »Que ce soit chez Sodebo, Thomas Coville ou Olivier de Kersauson, on retrouve cet esprit pionnier qui se traduit par une vraie audace à travers des choix engagés. Ce sont ces prises de risques assumées qui nous conduisent toujours plus loin. »
Parallèlement à cette acquisition, l’entreprise vendéenne confirme développer sa réflexion pour initier un nouveau programme de courses au large qui va au delà du solitaire et des seules tentatives de records. « Depuis de longs mois, nous travaillons à un nouveau circuit que nous avons prévu de finaliser et de présenter concrètement au cours de l’année 2013, » confie la coprésidente de SODEBO qui poursuit les consultations avec Thomas Coville et son équipe.