Moins de 300 milles, c’est ce qui reste à parcourir par White Dolphin, ce vendredi à 13h00 (heure française) pour franchir le premier la ligne d’arrivée de la Panerai Transat Classique 2012. Malgré une succession d’incidents après un départ au lof musclé la nuit précédente (perte de la voile d’étai, spi explosé, rail du vit de mulet (pièce qui relie la bôme au mât, ndlr) arraché), l’équipage du grand yawl de 1967 s’est livré a d’intenses bricolages pour maintenir un train élevé et échapper, pour le moment, à la menace de The Blue Peter. À bord de l’élégant doyen de 1930, les pronostics sur l’ETA (Estimated Time of Arrival) font l’objet de paris acharnés, avec tournée générale à l’arrivée offerte… par le gagnant. S’ils sont deux à batailler pour la première place, la troisième marche du podium est toujours convoitée par Corto et Persephone, avec une heure d’écart en temps compensé. À bord de ces deux coursiers, avec de redoutables compétiteurs, personne ne lâchera rien : les barreurs sont concentrés, les régleurs ont les mains sur les écoutes et les navigateurs analysent les fichiers météo pour optimiser la route vers La Barbade. Enfin joint au téléphone, Valteam a fait part d’une nouvelle inquiétante : la fin des réserves de vin rouge. Le skipper, Jacques Levasseur, seul marin de la course à avoir couru – et remporté en réel – l’édition 2008, d’où son surnom de « Grand Jacquestlantique », va certainement pousser son équipage pour rallier au plus vite La Barbade. Une fin de course haletante.

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