Si les dépressions se succèdent dans la partie nord de l’Atlantique, c’est plutôt une bulle anticyclonique, synonyme de pétole, qui menace la flotte de la Panerai Transat Classique 2012. La plupart des concurrents ont choisi de contourner cette zone par l’Est, à l’image de Red Hackle, avec Jacques Caraës à la navigation : « Notre option nous place côté marocain pour négocier notre empannage. J’espère que l’on aura un peu plus de pression pour rejoindre notre waypoint des îles Selvagem. La question est de savoir comment négocier cette bulle sans vent qui arrive tout doucement sur nous. Réponse dans une trentaine d’heures… voire plus. » Mais la vie à bord reste douce, avec de bons dîners préparés per Guy et servis « en terrasse », avant d’entamer la nuit. « La lune ne va pas tarder à monter dans le ciel pour éclairer notre route. Que la Nature est bien faite, à moins que ce ne soit un coup de Comet Organisation. » Sur Persephone, le Tina d’Yves Lambert, l’heure est aussi à la concentration : « Depuis 48 heures, plein vent arrière, en essayant de glisser au maximum. Il n’y a pas de répit, peu de vent, houle résiduelle pas bien rangée: on barre avec l’œil colléà la girouette de tête de mât, surtout la nuit. […] Du travail de haute précision, digne des maîtres-horlogers de Panerai, grâce auxquels nous sommes en mer aujourd’hui. » Pour l’instant, le groupe Est, toujours emmené par The Blue Peter et White Dolphin, progresse bien, alors que les tenants de la route Ouest, dont Valteam et Gweneven, pourraient ralentir dans les prochaines heures.