Erwan Tabarly vers un nouveau challenge
De nouveau Vice-Champion de France de Course au Large en solitaire, Erwan Tabarly est satisfait de cette saison Figaro 2012. Son palmarès parle pour lui : 2e de la Transat AG2R La Mondiale avec Eric Péron, 7e de la Solitaire du Figaro Eric Bompard Cachemire, vainqueur de la Le Havre Allmer Cup et 2e de l’Eiffage TP Med Race.
Arrivé au terme des trois ans de partenariat avec Nacarat, Erwan Tabarly souhaite désormais se tourner vers de nouveaux horizons, ceux du Vendée Globe 2016.
Un partenariat réussi
« Je suis très heureux d’avoir pu faire un bout de chemin avec Nacarat » raconte le skipper. « Je pense que l’on peut dire que c’était un partenariat réussi, nous avons vécu de belles choses ensemble et avons eu de beaux résultats : 3e sur une Transat en solitaire, 2e sur une Transat en double, 3e de la Solitaire du Figaro et deux victoires (à Quiberon et au Havre) notamment. Cela s’est bien déroulé sur le plan humain également, c’est important d’avoir une relation de confiance, et c’est surtout très agréable. »
Pas d’amertume donc pour Erwan Tabarly pour qui avoir un partenaire sur le long terme a apporté beaucoup de sérénité, « Je pense que c’est aussi grâce à cela que j’ai fait de bons résultats », explique-t-il. Mais sans doute un seul regret : « J’aurais aimé enfin réussir à gagner la Solitaire du Figaro ! ».
Cap sur le Vendée Globe 2016
Aujourd’hui, Erwan veut se donner la chance d’être au départ du Vendée Globe 2016. « Après 12 ans passés sur le circuit, j’ai envie de voir autre chose que le Figaro. Participer au Vendée Globe est un projet que j’ai depuis longtemps. Sportivement c’est une course très intéressante et je pense que c’est un formidable outil de communication externe et interne pour une entreprise. »
Il veut découvrir un nouveau pan de son métier, de nouveaux océans, les conditions qu’on y rencontre, « Faire le tour de l’Antarctique, naviguer dans les mers du sud, passer les 3 grands Caps (Bonne Espérance, Leeuwin et Horn)… Ça fait rêver ! » Et surtout relever ce superbe défi, « Le Vendée Globe, c’est plus qu’une course ! C’est à la fois un rêve et un défi sur soi-même. Les bateaux sont exigeants, la course dure longtemps, il y a beaucoup de paramètres qui en font un gros challenge. On ne fait pas un Vendée Globe sans sortir sa caisse à outils. Il faut être polyvalent, savoir réparer, gérer tous les petits pépins qui te tombent dessus. Il faut gérer sa durée, à la longue ça use le matériel. On le vérifie d’ailleurs en ce moment : le plus difficile c’est de terminer la course. »
4 ans pour être prêt
Erwan recherche dès maintenant un partenaire pour découvrir le Vendée Globe 2016 à ses côtés. Il pourra ainsi participer à la Transat Jacques Vabre, la Route du Rhum ou encore la Barcelona World Race… Le programme est alléchant et surtout formateur ! « Ca me laisse 4 ans pour me préparer, pour me familiariser avec le support, pour progresser et arriver au départ en 2016 avec quelques ambitions ».