A 6 jours du départ du 7e Vendée Globe (lancé samedi à 13h02), alors que les bateaux sont en grande majorité prêts à partir au combat, la météo devient peu à peu le principal sujet d’intérêt des marins.

Or, les prévisions à moyenne échéance ne permettent pas, pour l’instant, de dégager un scénario clair.

« Celui qui peut te dire aujourd’hui avec précision quelles conditions on aura au départ, n’est pas crédible » nous confie ce matin François Gabart.

Ce qui n’empêche pas le skipper de Macif et tous ses congénères de regarder quotidiennement et très attentivement l’évolution des prévisions météorologiques. L’intérêt pour les coureurs, n’est pas seulement de savoir à quelle sauce ils seront mangés le jour du coup d’envoi ou dans les premières 24 heures de course, mais aussi au delà, pour évaluer de quelle façon ils pourront gagner dans le sud. Il leur faudra attendre encore le début ou le milieu de la semaine prochaine pour en avoir une idée précise.

Des conditions hivernales typiques

Confirmation de Richard Silvani de Météo France

« On va rester prudent dans nos propos car à l’heure actuelle, les deux grands modèles de prévision avec lesquels nous travaillons (le modèle américain et l’européen), non seulement nous donnent pas mal d’instabilité d’un jour à l’autre mais ne s’accordent pas forcément sur le même scénario.

Tout ce que l’on peut dire pour l’instant, c’est qu’on partira dans un système perturbé avec des vents de secteur ouest. Mais il est trop tôt pour en déterminer la force et la direction exacte. L’autre variable, c’est que suite au passage la semaine prochaine de plusieurs systèmes perturbés en Atlantique nord, y aura une houle assez significative dans le fond du golfe de Gascogne.

Bref, on devrait avoir des conditions climatologiques hivernales assez typiques… »