Le Safran Sailing Team est aux petits soins pour le monocoque Safran, amarré aux pontons des Sables d’Olonne depuis le 18 octobre. Thierry Brault, le responsable du Team, nous explique en quoi consiste le travail de l’équipe avant le départ du Vendée Globe, dans deux semaines.

Plus que seize jours avant le départ du Vendée Globe. Aux Sables d’Olonne, l’équipe de Marc Guillemot ne procède plus qu’à des vérifications mineures du bateau. « Le bateau est techniquement déjà prêt à partir », affirme Thierry Brault. « Ce que nous faisons pendant les deux semaines qui précèdent le départ relève du détail. Par exemple, nous reprenons les check-lists d’il y a un mois et revoyons tout, point par point. Tout y passe, en commençant par l’avant du bateau jusqu’au tableau arrière, aussi bien dans le gréement qu’au-dessus et au-dessous du pont », ajoute-t-il. Toute l’équipe est sur place aux Sables d’Olonne pour cela.

Contrôles…

Lundi 21 octobre, l’équipe a procédé au contrôle de sécurité obligatoire exigé par l’organisation. Une opération qui a pris près de trois heures car là encore, il faut absolument tout contrôler sans exception, notamment « le radeau de survie et ses documents, les fusées de détresse, toutes les balises, les nouveaux systèmes de passe-coques qui font que le bateau émet une position même s’il est retourné, les systèmes de communication et de téléphone… c’est très complet », explique Thierry Brault.

… et visites à bord

Il y a déjà beaucoup de monde sur le village du Vendée Globe, dont de nombreux salariés du groupe Safran. « Ils vont sur l’espace Safran du village, s’inscrivent et viennent visiter le bateau par groupes de cinq », raconte Thierry. « Beaucoup de gens peuvent ainsi prendre la mesure de ce qui attend Marc autour du monde et la manière dont il va vivre pendant trois mois. De notre côté, nous protégeons le bateau, nous installons des moquettes et nettoyons Safran chaque jour, pour que tout reste impeccable ».

Autre poste de travail pour le Safran Sailing Team : la vérification du matériel embarqué. « Pour ça aussi, nous reprenons nos check-lists et contrôlons de nouveau l’ensemble du matériel. Il s’agit d’embarquer ce qui est nécessaire tout en veillant à ne pas manquer d’une pièce de remplacement (les marins disent « de spare »). A bord, il y a sept grandes boîtes qui contiennent ce matériel », explique Thierry. « On défait et refait chacune une dernière fois et gardons en tête de limiter le poids tout en conservant l’essentiel. Ce sera aussi le cas pour les sacs de nourriture qui seront embarqués la semaine prochaine », ajoute-t-il. Les dix voiles autorisées par le règlement, elles, sont déjà en place. Au gré des marées et des vents perceptibles dans le bassin, Safran tire déjà sur ses amarres. Comme s’il était lui aussi impatient de partir autour du monde.

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