J- 12 Back to Britanny
L’idée de la Transat B to B est née, il y a quatre ans, de manière à offrir aux futurs concurrents du Vendée Globe 2012, une course qualificative au retour de la Transat Jacques Vabre. La première course amenait donc la flotte de Salvador de Bahia à Port la Forêt et voyait la victoire de Loïck Peyron devant Kito de Pavant et Michel Desjoyeaux. La deuxième édition propose elle aussi un plateau de choix.
De 12 à 16 jours de mer dans des conditions hivernales, c’est ce qui attend les solitaires de la Transat B to B qui voient là une excellente mise en jambes avant le prochain Vendée Globe. Après une Transat Jacques Vabre qui a particulièrement sollicité les bateaux comme les hommes, les navigateurs ont eu besoin de souffler quelques jours avant de reprendre le collier et convoyer les bateaux de Puerto Limon jusqu’à Saint-Barth, point de départ de la course. A Gustavia, les bateaux seront accueillis comme il se doit, l’île ayant une longue tradition d’accueil de grandes courses océaniques comme la Transat AG2R ou bien encore la semaine de Saint-Barth.
Le gratin de l’IMOCA en présence
Huit concurrents seront au départ de cette deuxième édition de la Transat B to B. A tout seigneur tout honneur, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), brillant vainqueur de la Transat Jacques Vabre et de la Barcelona World Race aura à cœur de démontrer qu’il n’est pas un adepte du double même s’il excelle dans l’exercice. Il aura fort à faire avec des concurrents aussi solides que Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), Vincent Riou (PRB) ou Marc Guillemot (Safran). Le contingent britannique sera fort bien représenté par Alex Thomson (Hugo Boss) toute confiance retrouvée après son excellente deuxième place dans la transat Jacques Vabre, et Mike Golding (Gamesa) en phase de validation des modifications apportées à son monocoque. Pour François Gabart (Macif) comme Louis Burton (Bureau vallée), ce sera le baptême du feu en course en solitaire, mais les deux jeunes marins ont, une fois de plus, vérifié l’adage qui veut que la valeur n’attend pas le nombre des années.