Premier vol à Los Angeles de l’Hydroptère
Dimanche après-midi l’Hydroptère DCNS a effectué sa première sortie d’essais aux Etats-Unis. Le trimaran volant a tiré des bords au large de Long Beach puis en direction de l’île Catalina. Une première sortie tout en douceur avec des conditions météo idéales.
Jacques Vincent, co-skipper de l’Hydroptère DCNS, Luc Alphand, nouvel équipier du team, et les quatre techniciens du programme, François Cazala, Warren Fitzgerald, Jeff Mearing et Pierre Tocny ont pu tester sur l’eau dimanche le trimaran volant dans sa configuration définitive pour le record.
Partie vers 13 heures du ponton Gladstone’s de la « Rainbow Harbor Marina », l’équipe de l’Hydroptère DCNS a profité d’une belle journée, avec 15 à 20 nœuds de vent, pour effectuer une navigation test.
Au programme, les six hommes à bord ont commencé par contrôler les différentes configurations du nouveau plan de voilure. A l’arrière du bateau, une éolienne a été installée sur le charriot de grand-voile et offrira un complément d’énergie à l’équipage pendant le record.
Après cette première série d’opérations, le voilier le plus rapide de la planète a mis le cap sur l’île Catalina et une grande partie de l’après-midi a été dédiée aux tests sur le système d’asservissement de l’empennage arrière. Développé par les ingénieurs de DCNS, ce système, pionnier dans son genre, permet de contrôler de manière plus réactive l’assiette du trimaran volant, en particulier quand la mer est formée.
Le nouveau skeg en carbone (la pièce qui tient l’empennage à l’arrière du bateau), installé à sec il y a quelques jours, fonctionne parfaitement. Il remplace une version précédente plus lourde, construite en aluminium.
« Nous allons poursuivre nos essais en attendant qu’une fenêtre météo se précise. Nous sommes satisfaits de cette première sortie. Tout le monde a bien travaillé. L’asservissement du plan porteur avec DCNS pourrait constituer un tournant majeur dans le perfectionnement du bateau. Nous partons d’une copie vierge donc nous avançons à petits pas mais les premiers résultats sont très enthousiasmants », conclut François Cazala, responsable technique du bateau.
L’équipe technique a également testé son nouveau désalinisateur embarqué, symbole de la transition du trimaran volant vers les courses océaniques.
NB : aucune fenêtre météo propice au record ne semble se présenter avant au minimum une semaine.