Une KRYS OCEAN RACE express.
A 24heures du départ de la KRYS OCEAN RACE, les cinq MOD70, Race For Water, FONCIA, Groupe Edmond de Rothschild, Spindrift racing et Musandam-Oman Sail, attendent sagement amarrés à North Cove Marina. Les trimarans monotypes sont prêts à en découdre dès demain samedi 7 juillet à 11h00 locale (17h00 française) ! Les 30 marins en lice pour ce premier événement du Multi One Championship débuteront cette transat d’Ouest en Est par un parcours de mise en jambe entre la Marina et la Statue de la Liberté avant de lâcher les chevaux vers le large pour une transat qui s’annonce express !
Un parcours en baie de New York avant de mettre le cap sur Brest :
La flotte de la KRYS OCEAN RACE quittera le ponton de North Cove Marina à partir de 8h30 locale demain samedi. Au programme avant de prendre le large, un dernier parcours aux pieds des buildings de Manhattan. Six milles au cours duquel les MOD70 remonteront l’Hudson River avant de redescendre vers la Statue de la Liberté et de s’élancer en direction de Brest.
Une transat rapide et virile
L’appel du large et des vents favorables se fera ensuite sentir comme l’explique Jacques Caraës, le Directeur de course de la KRYS OCEAN RACE : « Les derniers fichiers météo semblent s’accorder. Les prévisions météo sont excellentes avec un départ prévu au portant sur une mer plate favorisant la glisse. La photographie générale donne un vent de Sud Ouest jusqu’à l’Anticyclone des Açores. Jusqu’à ce point, la KRYS OCEAN RACE s’apparentera à une course de vitesse sans véritable point stratégique à négocier. Après, ça reste à affiner… ! Au départ, il faudra tout de même négocier la sortie de l’Upper Bay où le vent sera assez faible. Le Pont de Verrazano constituera une frontière libératrice au delà de laquelle la flotte retrouvera un peu de pression»
Les cinq équipages engagés sur la KRYS OCEAN RACE vont donc profiter d’un régime très favorable pour rejoindre le cœur des Tonnerres de Brest. Mais si cette transat d’Ouest en Est s’annonce rapide, elle sera éprouvante pour les hommes qui seront sans doute très sollicités.
Cinq équipages en lice :
La flotte de la KRYS OCEAN RACE est hétéroclite puisqu’aux côtés de marins doués d’une grande expérience hauturière, de jeunes navigateurs découvrent totalement le monde de la course au large à l’instar de Fahad Al Hasni un équipier omanais qui a débuté la voile il y a trois ans sur le Tour de France.
Sur plusieurs MOD70, nous retrouvons les membres de l’équipage le plus rapide de la planète, qui a battu le record du tour du monde en janvier dernier: Jean-Baptiste Levaillant et Kevin Escoffier à bord de Spindrift racing, Yvan Ravussin à bord de Race For Water. Manu le Borgne et Xavier Revil couront quant à eux sur FONCIA alors que l’on retrouvera Florent Chastel sur le MOD70 Groupe Edmond de Rothschild. Brian Thompson a rejoint Sidney Gavignet sur Musandam-Oman Sail.
Des équipages de haut vol aux commandes de monotypes nouvelle génération, la KRYS OCEAN RACE est la promesse d’une belle aventure sportive…
Les équipages engagés :
MOD70 N°01 Race For Water
– Steve Ravussin (SUI)
– Yvan Ravussin (SUI)
– Loic Forestier (SUI)
– François Morvan (FRA)
– Gurvan Bontemps (FRA)
– Benoit Lequin (FRA)
Stève Ravussin, skipper de Race For Water : » Go and Fast! Nous partons pour une course de six jours qui s’annonce très rapide! On risque d’arriver très fatigués à Brest »
MOD70 N°03 FONCIA
– Michel Desjoyeaux (FRA)
– Xavier Revil (FRA)
– Emmmanuel Le Borgne (FRA)
– Antoine Carraz (FRA)
– Jérémie Beyou (FRA)
– Sébastien Col (FRA)
Michel Desjoyeaux, skipper du MOD70 FONCIA : « Tout va bien pour l’équipage de FONCIA, nous sommes en forme !
Même si je suis un féru de technologie, j’ai soutenu et aidé au développement de ce concept monotype. Nous espérons tous ouvrir notre milieu français à d’autres et courir contre des équipages étrangers. »
MOD70 N°04 Groupe Edmond de Rothschild
– Sébastien Josse (FRA)
– Antoine Koch (FRA)
– Christophe Espagnon (FRA)
– David Boileau (FRA)
– Florent Chastel (FRA)
– Thomas Rouxel (FRA)
Sébastien Josse, skipper du MOD70 Groupe Edmond de Rothschild : « Pour l’instant, c’est plutôt venté du début à la fin et mêmes les routages les plus pessimistes nous font traverser en moins de six jours. Nous cherchons à étudier tous les cas, ceux où nous ne parvenons pas à attraper le système que nous visons … A 24 heures du départ, il semblerait que la route orthodromique (la plus courte, ndlr) ne soit pas celle qu’il faille privilégier. Effectivement, les routages s’accordent très bien sur la première moitié du parcours sur une trajectoire assez Sud pour débuter mais peut être faudra t-il un peu grimper dans le Nord sur la fin.
Les conditions attendues vont nous amener à aller chercher les limites de nos bateaux car nous sommes en course. Mes équipiers sont rodés, nous naviguons ensemble depuis plus d’un an et sur ce bateau spécifiquement depuis près de six mois ; J’ai une grande confiance en eux. »
MOD70 N°05 Spindrift racing
– Yann Guichard (FRA)
– Pascal Bidégorry (FRA)
– Jean Baptiste Levaillant (FRA)
– Jacques Guichard (FRA)
– Léo Lucet (FRA)
– Kévin Escoffier (FRA)
Yann guichard, skipper de Spindrift racing : « La chose la plus importante est d’être à 100% en confiance avec son équipage et qu’il y ait une bonne cohésion. A bord de Spindrift racing, nous sommes organisés de manière à ce que trois personnes soient toujours sur le pont pendant que deux dorment et qu’une autre personne reste en veille. Nous serons minimum cinq pour les manœuvres. Les décisions stratégiques se prendront entre Pascal bidégorry et moi. Pour l’instant, les conditions semblent simples sans grande opportunité tactique. Nous avons du portant sur quatre jours. Le plus important est de tenir le rythme ! »
MOD70 N°07 Musandam-Oman sail
– Sidney Gavignet (FRA)
– Ryan Breymaier (USA)
– Fahad Al Hasni (OMA)
– Moshin Al Busaidi (OMA)
– Jean-François Cuzon (FRA)
– Brian Thompson (GBR)
Sidney Gavignet, Musandam-Oman Sail : » Les conditions de départ sont parfaites! Je pars avec l’équipage le plus international et le plus singulier en terme d’expériences du large. Nous sommes quatre nationalités à bord et certains découvrent totalement la navigation hauturière. La communication n’est pas toujours aisée, mais à terme cette diversité et cette juxtaposition de culture seront une force. Nous travaillons dans ce sens. «